Après les déclarations de George Reyes, le directeur financier de Google, sur le ralentissement de la croissance du groupe, le moteur de recherche a tenu à rassurer les observateurs. Et tenté de limiter la chute du cours de l'action. Coup de froid sur Wall Street : le DAF de l'hégémonique moteur de recherche a évoqué les difficultés de son groupe à conserver un rythme de progression soutenu. "Il est clair que nos rythmes de croissance ralentissent. Nous allons devoir trouver d'autres moyens pour monétiser l'activité", a-t-il affirmé en début de semaine. Aussitôt la bourse réagit, comme elle l'avait fait à l'annonce des derniers résultats trimestriels du groupe, et le titre Google chute de près de 8 %, entraînant avec lui la dépréciation d'autres valeurs technologiques comme eBay ou Yahoo. Réaction immédiate du groupe, qui a tenu dans la foulée à rassurer les observateurs : "nous percevons toujours des opportunités importantes pour améliorer la monétisation et avons l'intention de continuer à concentrer nos efforts dans ce domaine", indique le pharaonique moteur dans un communiqué. Rien n'est pourtant étonnant dans la mise en garde de George Reyes : depuis son introduction en bourse en août 2004, le titre Google a n'a cessé de croître, passant de 85 $ à plus de 470 $, pour finalement retomber à 362,62 $ ces derniers jours. Le moteur a habitué les analystes à anticiper des progressions phénoménales de son chiffre d'affaires et de son bénéfice à chaque publication de résultats. Il serait toutefois vain de tabler sur un doublement de ces indicateurs tous les ans. Aussi, le ralentissement de la croissance, évoqué par le directeur financier, n'est-il que pure logique.