Les députés voient le Web comme le grand argentier de la télévision publique. Les édiles, qui ont entamé hier l'examen du projet de loi sur le « nouveau service public de la télévision », envisagent de compenser en partie l'arrêt de la publicité sur les chaînes publiques en taxant les acteurs du Web. La problématique de la ministre de la Culture, à l'origine du projet de loi, est simple : comment financer France Télévisions quand les rentrées publicitaires auront disparu ? Le président de la République a rapidement apporté un premier élément de réponse en indiquant que les chaînes privées seraient taxées sur leurs revenus issus de la publicité. Mais il prévoyait aussi de prélever 0,9% du chiffre d'affaires des fournisseurs d'accès à Internet et des opérateurs mobiles. Un taux que les députés pourraient moduler en fonction des revenus des entreprises considérées. La redevance pour les abonnés aux FAI