Fière du travail accompli, l'April entend continuer sa lutte contre les « lobbies qui ne comprennent pas que le monde change, ou qui ne peuvent ou ne veulent pas embrasser ce changement ». L'association de défense et de promotion du logiciel libre vient de publier son rapport moral, suite à l'assemblée générale de février dernier. D'abord, l'association se flatte d'avoir multiplié par 8 en 2 ans le nombre d'adhérents, notamment grâce à la dernière campagne d'adhésion, largement relayée dans la presse et les blogs. L'April a d'ailleurs accru son importance en Ile-de-France, puisque 30% de ses membres y résident, et que la Région elle-même est membre. A ce jour, l'April compte plus de 4 500 adhérents. Surtout, l'association rappelle les combats qu'elle a menés en 2008, concernant notamment la vente liée, Microsoft et l'interopérabilité, le plan Besson pour le Numérique, la normalisation d'OpenXML, l'atteinte de la Dadvsi au droit à la décompilation, jusqu'à ces jours derniers avec l'éventuel flicage prévu par l'Hadopi... D'ici à 2014, l'April voudrait passer à 6 permanents et à 10 ou 15 000 membres Forte de la reconnaissance obtenue dans les médias généralistes et les cercles politiques et administratifs, l'April voudrait continuer dans cette voie en doublant le nombre de ses permanents, qui passerait de 3 (Frédéric Couchet, Eva Mathieu et Alix Cazenave) à 6 personnes d'ici à 2014. L'association présidée depuis 2004 par Benoît Sibaud espère que, dans le même temps, le nombre de ses adhérents grimpera à 10 000 voire 15 000 personnes, afin de renforcer « son influence auprès des pouvoirs publics et ses moyens d'action, les adhésions de ses membres représentant la principale source de financement de l'association ». Dans sa « feuille de route 2009-2014 », l'April indique qu'elle entend garder le cap des actions qu'elle mène depuis 12 ans : « Côté pile, l'April va faire de son mieux pour informer gouvernements et parlements, leur démontrer que le logiciel libre, l'interopérabilité, les formats ouverts et les biens communs informationnels sont autant d'atouts pour le pays ou l'Europe, pour les citoyens et pour l'industrie qu'ils se doivent de promouvoir. Côté face, elle redoublera de vigilance pour dénoncer toute nouvelle atteinte au logiciel libre et aux libertés numériques, pour les empêcher autant que faire se peut et pour garantir la sécurité de développement du logiciel libre. »