Accusée de partialité contre Intel, la Commission Européenne vient de dévoiler amende record de 1,06 milliard d'euros en mai dernier. Depuis, Intel a fait appel de cette décision en avançant un défaut de preuve, et veux faire condamner la Commission européenne en l'accusant de partialité. Les 500 pages de la décision se révèlent pourtant implacables pour Intel. Y figurent en effet des échanges de courriers électroniques avec des constructeurs comme Dell, HP, Lenovo ou Nec qui révèlent des pratiques commerciales pour le moins étranges. Ainsi, le fabricant de processeurs conditionnait-il certaines remises sur ses tarifs à l'absence totale d'offres basées sur des processeurs AMD chez ses clients, ou au fait que ces puces soient cantonnées à certains secteurs de marché (les PME démarchées en direct par HP par exemple) ou encore qu'ils sortent avec plusieurs semaines de retard, par rapport à une offre équivalente basée sur des puces Intel. A quelques heures de l'ouverture de l'Intel Developer Forum de San Francisco, AMD s'est réjouit de cette publication, et espère qu'elle aura une influence favorable dans le procès qui l'opposera à son concurrent aux Etats-Unis en mars prochain.