Toujours côté chiffres, le site a réalisé 800 millions de dollars de chiffre d'affaires, contre 300 millions l'année précédente. Selon la rumeur, ces recettes seraient par ailleurs assorties d'un bénéfice net estimé à plusieurs dizaines de millions de dollars. Ce rythme de croissance particulièrement exceptionnel en période de crise est justifié en coulisse par l'augmentation du nombre de visiteurs d'une année sur l'autre.

Garder le contrôle de la société

L'entreprise compte aujourd'hui quelque 700 salariés ainsi que des collaborateurs occasionnels éparpillés aux quatre coins du monde. Côté gestion, le passage en bourse ne changera rien au système actuel. De fait, Mark Zuckerberg n'a aucunement l'intention de lâcher les commandes de l'avion au contraire. Cet homme dont le patrimoine personnel est estimé à 4 milliards de dollars par la revue Forbes se dit en effet très à l'aise dans ses bottes de grand patron.

Et son prochain objectif, mis à part l'entrée en bourse, est de rassembler un milliard d'internautes d'ici peu. L'idée est ambitieuse mais elle permettrait à Mark Zuckerberg, de concrétiser un autre objectif, à savoir augmenter le chiffre d'affaires publicitaire. Des accords ont déjà été passés à titre de ballon d'essai notamment avec l'agence Tribal DDB de Chicago.

Rebaptisée «  proximity and delivery system », la formule mise en place permet de toucher les consommateurs équipés de smartphones et de leur offrir des ristournes dans les cafés Starbucks moyennant un message expédié via Facebook. Une idée que Mark Zuckerberg veut développer en s'associant à plusieurs entreprises. Cela devrait avoir lieu avant la présentation en bourse pour augmenter les recettes, et donc la valorisation de Facebook.