Beaucoup d'utilisateurs de BO ne sont pas utilisateurs d'autres produits de SAP voire utilisent un autre PGI. A l'inverse, de nombreux clients du PGI de SAP utilisent d'autres outils que BO pour leur décisionnel. Les membres qui utilisent les deux produits et adhéraient déjà aux deux associations vont donc économiser une cotisation. Les adhérents du Club BO bénéficiaient d'une cotisation individuelle de 560 euros/an et sont donc, s'ils souhaitent conserver le même mode de fonctionnement, invités à choisir la cotisation de l'USF pour un individu participant à une seule commission d'un montant de 400 euros/an. Pour 200 euros de plus, un individu donné peut adhérer à une deuxième commission.

Pas de fusion juridique mais de grands projets


Sur le plan juridique, il s'agit bien d'une dissolution avec incitation des membres à adhérer chacun individuellement à l'USF et pas d'une fusion. « Recourir à une fusion aurait été très compliqué pour pas grand chose » plaide Olivier Le Moing.

Le Club BO n'acceptait plus de nouveaux adhérents depuis six mois, dans l'attente d'une décision finale sur son devenir, et ne disposait pas d'actifs non-financiers ayant une valeur économique. Sa trésorerie a été asséchée par un apéritif final d'assemblée générale. Il n'est donc même pas nécessaire de recourir à une dévolution des actifs au profit de l'USF.

Profiter de la proximité géographique

Ce rapprochement « pour être plus forts ensemble », selon le mot de Claude Molly-Mitton, va cependant permettre de ressortir du placard un vieux projet prenant en compte la situation propre de la France. En effet, les équipes de développement de SAP consacrées aux différents outils décisionnels de l'éditeur se situent pour l'essentiel en France. Claude Molly-Mitton espère pouvoir profiter de la proximité géographique et culturelle entre les membres de l'USF et ces développeurs.

« L'idée serait de faire se rencontrer ou discuter les chefs de projets produits chez SAP et les responsables des commissions consacrées à ces produits pour faire converger le plus en amont possible les attentes des utilisateurs et la feuille de route de l'éditeur, même si l'on attend toujours de l'éditeur qu'il innove et nous surprenne » explique Claude Molly-Mitton.