Parmi les entreprises citées par Adobe dont les appareils prendront en charge le Flash pour mobile, on trouve Dell, Samsung, Google, RIM, HTC, Arm, Nvidia, Qualcomm, Intel et Texas Instruments. S'y ajoutent des fournisseurs de contenu comme Turner, Viacom, HBO, MSNBC et Photobucket. On ne s'étonnera pas de l'absence d'Apple parmi les entreprises mentionnées, qui s'est publiquement moquée d'Adobe et préfère pousser en avant le format HTML5, plus prometteur selon la firme de Cupertino. Toutes les principales plates-formes à l'exception de l'iPhone soutiendront donc le Player Flash 10.1 d'Adobe. Cela signifie aussi que les développeurs souhaitant mettre leur contenu à la disposition de la majorité des utilisateurs de smartphones pourront utiliser Flash, mais devront créer des contenus ou des applications distinctes pour les utilisateurs d'iPhone.

La bataille d'Adobe avec Apple est identique à celle que se livrent les éditeurs de logiciels pour le marché du mobile. « Ce n'est pas comme dans le monde du desktop où les éditeurs peuvent tout faire eux-mêmes et livrer leur version, » a déclaré Al Hilwa, analyste chez IDC. «Pour les logiciels mobiles, ils doivent travailler main dans la main avec les fabricants. La nature même des logiciels mobiles est conditionnée par les fabricants, de sorte que l'intégration est beaucoup plus compliquée. »