Pour certains en effet, le Syntec se serait jusqu'ici trop peu intéressé aux éditeurs de logiciels. En novembre l'Afdel (Association française des éditeurs de logiciels) avait ainsi préféré adhérer au CICF (chambre de l'ingénierie et du conseil de France) plutôt que de rejoindre le Syntec. Depuis, le dialogue entre les deux organisations se réoriente positivement. Toutefois, une adhésion de l'Afdel au Syntec n'est pas encore à l'ordre du jour.

Deux structures se créent

En complément de son comité exécutif, le Syntec se dote de deux structures spécifiques. La première se consacrera aux actions de lobbying auprès des décideurs politiques. Cette démarche s'inscrit dans l'approche des élections présidentielles de 2012 pour expliquer aux pouvoirs publics les enjeux du numérique.

Parallèlement, un cercle de réflexion va être mis en place comprenant les membres du Syntec, mais également des intervenants extérieurs, économistes, intellectuels, pour réfléchir d'une autre manière sur différents sujets liés aux activités numériques. En complément, un comité stratégique composé d'acteurs externes « impliqués dans transformation numérique de l'Etat et de la société » apportera aussi sa contribution à la vision stratégique du Syntec.