A noter, que le navigateur mobile est disponible sur l'iPad, même si l'éditeur ne l'a pas transposé pour la tablette, mais c'est une prochaine étape.

Quelques frictions et une stratégie

Pourtant les liaisons avec la firme de Cupertino achoppent sur deux sujets qui agitent le monde des navigateurs. Le premier est que Jon Von Tetzchner n'est pas hostile Adobe, en froid avec Apple sur l'intégration de Flash dans les applications mobiles. Néanmoins, il ne dit pas si l'implantation de la dernière version de Flash est prévue au sein d'Opera mobile. Le deuxième sujet de discorde est l'intérêt pour Google et plus particulièrement pour le codec vidéo Open Source VP8, qui devrait être embarqué dans les navigateurs pour ordinateurs. « Quand Google décide d'acquérir une société pour un montant significatif et qu'il rend le codec disponible gratuitement, beaucoup d'entreprises sautent le pas » apprécie Jon Von Tetzchner. Les lignes de partage sur ce codec placent donc Opera, Mozilla et Adobe dans le camp des promoteurs, Microsoft a estimé qu'il ne le combattrait pas, laissant Apple un peu isolé dans son rôle d'opposant.

Les différentes opérations réalisées par Opera ces dernières années montrent les ambitions en matière de perspective des futurs modèles économiques. Le dirigeant pense que « les opérateurs sont en bonne position à travers la facturation de leurs clients pour construire l'écosystème du m-commerce. Acheter des choses sur son téléphone mobile peut s'avérer particulièrement difficile, mais les opérateurs peuvent y remédier » et de conclure « pour moi, le test le plus probant est la possibilité de commander et payer votre pizza depuis votre mobile ».