Depuis le 10 décembre 2009, l'Eurid (European Registry of Internet Domain Names), l'organisme chargé de gérer les noms de domaine en Europe, accepte d'enregistrer des noms de domaines internationalisés ou IDNs (Internationalised Domain Names). Comme l'indique le site de l'Eurid (www.eurid.eu), "les IDNs sont des noms de domaine contenant des caractères non ASCII. On y trouve par exemple le å suédois, le ü allemand, le ș roumain, ainsi que l'ensemble des caractères des alphabets utilisés pour le Grec et le Bulgare. Cette adaptation est particulièrement importante pour le .eu car, nombre des 23 langues officielles de l'Union Européenne "utilisent des alphabets contenant des caractères non définis par la norme ASCII." Cette transformation était donc, attendue car elle permet aussi à ces Européens d'utiliser le web dans leur propre langue. Une nouvelle ruée vers les noms de domaine Du coup, en quelques heures, l'Eurid a procédé à près de 40.000 enregistrements. Selon le principe du "premier arrivé, premier servi," les Allemands ont été les plus rapides, devant les Tchèques, les Français, les Luxembourgeois, les Polonais, les Belges, les Anglais - dont la langue n'est pourtant pas la plus riche en accents - les Grecs et les Suédois. La règle des 63 caractères maximum reste de mise. Cette restriction est importante à vérifier. En effet, les accents, convertis en chaîne Ace, la même technologie que celle utilisée par le DNS pour identifier l'adresse IP cachée derrière le nom de domaine, occupent plusieurs caractères. Le site de l'Eurid dresse un tableau de l'ensemble des caractères autorisés avec leurs équivalents Unicode (utile pour le décompte de caractères). Il dispose aussi d'un WhoIs, un moteur de recherche qui vérifie la disponibilité du nom souhaité.