Par ailleurs, Gérome Billois indique que « le marché du Cloud Computing est assez jeune et n'a pas de standard ». De ce fait, l'entreprise doit souvent s'adapter aux formats de données de son fournisseur. Avec l'émergence du Cloud, le rôle de l'IT interne à l'entreprise risque d'être transformé. Les DSI vont devoir s'adapter et instaurer de nouveaux modes opératoires et de nouveaux processus. Au lieu de gérer en direct les infrastructures, leur fonctionnement et leur évolution, la DSI va devoir contrôler tout ce qui concerne la politique de confidentialité et de sécurité des données. 

De plus, comme l'explique Yves Leroux, stratège en technologie chez CA technologies, l'entreprise devra faire face à de nouvelles problématiques légales. En effet, « elle devra traiter les incidents et chercher le coupable en cas de défaillance et de perte de données ». Elle devra également travailler sur la conformité et mettre en place un audit interne. 
En parallèle, l'entreprise utilisatrice devra gérer le cycle de vie de l'information, depuis sa création jusqu'à sa destruction afin de satisfaire à la politique de confidentialité. Enfin, avant d'externaliser le stockage de ses données sur le nuage, l'entreprise devra penser à la portabilité de ses données, afin d'envisager la manière dont elle les récupèrera si elle décide de ne plus être sur le Cloud.

Malgré un aspect de risque à prendre en considération, l'entreprise tire des bénéfices du Cloud Computing. Par exemple, en termes de coûts, les services applicatifs en mode SaaS lui permettent de ne payer que ce dont elle a besoin. Elle n'a pas à agrandir son infrastructure étant donné qu'elle peut louer davantage de serveurs auprès de son hébergeur en cas de pics de charge. Le Cloud offre également l'avantage de pouvoir rapidement déployer des applications.