Linux joue un rôle clé sur le segment des ordinateurs ultra-portables à bas prix (UMPC) qui s'annoncent comme une déferlante dans l'industrie informatique. La « gratuité » du système d'exploitation contribue en effet à la mise sur le marché de ces machines à un prix inférieur à 300 €, voire moins lorsqu'elles sont associées à un forfait de haut débit mobile. L'éditeur français Mandriva a saisi très tôt l'opportunité de prendre une place de choix sur ce segment des ordinateurs personnel où l'OS libre a pour la première fois plus d'une longueur d'avance sur Windows. Au Nigéria, sa distribution Linux a ainsi été livrée sur 17 000 exemplaires du Classmate PC d'Intel à l'éducation nationale. Mieux encore, « étant la seule distribution Linux certifiée sur ce type de machines au niveau mondial, nous nous attendons à être un partenaire de premier plan pour Intel lorsqu'il lancera sa deuxième de génération de Classmate PC aux Etats-Unis et en Europe », indique Gaurav Parakh, le vice président du département OEM de Mandriva. L'éditeur n'a toutefois pas attendu qu'Intel destine son UMPC aux pays industrialisés pour avancer ses pions en Europe. Il est ainsi partenaire de l'espagnol Airis dont le portable de 7'', déjà commercialisé sur son marché domestique, va être très prochainement disponible en France chez le distributeur The Phone House. Toujours en France, il s'est associé au groupe Dexxon qui devrait livrer en juin l'UMPC Gdium équipé de Mandriva Linux.