Pour les entreprises clientes, le besoin est donc difficile à formaliser, observe Markess. Seul le secteur banque-finance semble sensible à ce type de solutions. Le recours à la sous-traitance concerne d'abord le conseil pour des audits fonctionnels ou techniques, un travail sur les informations et l'accompagnement au changement. C'est 69% des demandes enregistrées dans l'étude. Viennent ensuite plusieurs prestations qui recueillent un peu plus d'une quarantaine de pour cent dans l'étude : le développement d'applicatifs spécifiques pour se rapprocher des problématiques métier, l'intégration (car il y a toujours un existant), la formation aux outils. Un tiers des entreprises interrogées souhaitent enfin passer par de l'hébergement, dont les ASP / Saas, pour des raisons qui tiennent aux volumes traités et au poids des informations. Dans deux tiers des cas, ces prestataires externes seront au moins deux, dans 60% des cas l'éditeur est accompagné d'u autre prestataire, le plus souvent un intégrateur, certains secteurs comme l'industrie, les médias, l'administration sont plus sensibles. Le salon Documation, sur la gestion de l'information et des documents, se tient jusqu'à demain soir au Cnit de Paris-La Défense.