Par la suite, Christine Lagarde, ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi, a évoqué le chiffre d'une centaine de chercheurs devant s'installer à Issy, une précision que Microsoft France s'est bien gardé de confirmer ou d'infirmer. Bien évidemment, Jose Manuel Barroso, président de la Commission européenne et Eric Besson, secrétaire d'Etat au Développement de l'économie numérique, se sont réjouis, par voie de communiqué, de cette annonce. De même que Christine Lagarde, qui a écrit : « C'est une bonne nouvelle pour l'Union européenne, qui a pris depuis longtemps, avec la stratégie de Lisbonne, le virage de l'économie de la connaissance. Et c'est une bonne nouvelle pour la France, qui s'est donné les moyens d'attirer et d'accueillir les activités à haute valeur ajoutée, notamment grâce à son système de crédit d'impôt-recherche parmi les plus avantageux au monde. » La ministre de l'Economie vante le système français de crédit impôt-recherche La ministre, qui doit assister ce jeudi après-midi aux journées parlementaires de l'UMP, a toutefois bousculé son agenda - Steve Ballmer l'a souligné en la remerciant - pour venir dire quelques mots de bienvenue. Christine Lagarde a à son tour remercié André Santini, maire d'Issy-les-Moulineaux et secrétaire d'Etat chargé de la Fonction publique, pour avoir fait le choix du numérique pour sa ville et su attirer Microsoft. La ministre a ensuite remercié Microsoft d'avoir choisi la France en dépit de sa prétendue mauvaise image auprès des entreprises : « L'image de notre pays est parfois associée à certains clichés, je suis heureuse que vous veniez démontrer le contraire », a-t-elle dit à Steve Ballmer, expliquant que « si la France est le 3e pays d'accueil des investissements étrangers », c'est entre autres parce que « les gens travaillent plus de 35 heures », les transports publics sont performants et le système de crédit impôt-recherche est très attractif : « L'Etat rembourse 30 quand l'entreprise investit 100. » Microsoft se dit plus attiré par les talents que par les incitations fiscales