Ni Steve Ballmer, ni Christine Lagarde - encore moins André Santini qui n'a pas eu droit à la parole - n'ont toutefois abordé explicitement la question des aides publiques accordées à l'éditeur. La ministre a simplement évoqué les efforts déployés par la France pour que Microsoft « effectue un choix judicieux », tandis que le CEO de Microsoft indiquait qu'il aurait choisi de venir ici « même sans incitation fiscale ». Dans une interview accordée après cette présentation, Jean-Philippe Courtois, ancien dirigeant de la filiale française et aujourd'hui président de Microsoft International, a confirmé que Microsoft a noué des partenariats étroits avec des établissements de recherche et d'enseignement en France, et que l'assurance de trouver des gens talentueux a nettement joué dans le choix d'y installer une partie de la R&D. L'autre grande raison est l'importance cruciale de la compréhension du langage pour le marché de la recherche sur Internet. « Il ne s'agit pas de juste traduire un menu, mais bien de linguistique. C'est pourquoi nous commençons par installer des centres dans les trois plus grands pays européens. »