Le cloud n'est pas le seul mouvement de mode du moment. La notion de « big data » commence aussi à envahir les discours et MicroStrategy n'y échappe pas. Rappelons qu'il s'agit de savoir faire quelque chose avec les masses considérables et croissantes de données disponibles. « En 1990, la plus grosse base de données du monde contenait 200 Go mais c'est aujourd'hui le volume quotidien téléchargé en vidéos par des particuliers » s'est exclamé Mike Sailor. MicroStrategy se connecte aux principaux produits dédiés du marché, dont les éditeurs étaient pour beaucoup sponsors de la manifestation. L'une des problématiques majeures dans ce cas est de préserver les performances des applications malgré les volumes.

S'interfacer avec les réseaux sociaux


L'une des raisons de l'explosion des volumes de données réside bien sûr dans les médias sociaux. Au fil du temps, le nombre d'utilisateurs et le volume de données ne cessent de croître et la BI a suivi un chemin historique qui a débuté par le « desktop BI » avant de passer à la « web intelligence » puis à la « mobile intelligence » et enfin, aujourd'hui, à la « social intelligence ». La problématique de la performance est de plus en plus prégnante au fur et à mesure du développement de ces demandes.

MicroStrategy a répondu à cette problématique de la « social intelligence » d'une part en s'engageant dans une stratégie de performance à partir de 2009 et d'autre part en développant des applications dédiées aux médias sociaux. Ainsi, une de ces applications permet de trier les flux d'informations afin, de gérer des alertes, de l'autre une application vient d'être lancée pour interfacer la GRC de l'entreprise (orientée relationnel) et Facebook (basé sur une logique de graphe social). Cette application, Gateway for Facebook permet à l'entreprise de générer des pages sur Facebook qui seront des interfaces avec la GRC. Chaque fan permet ainsi à l'administrateur de la page d'interagir avec lui grâce à un « jeton » qu'il lui attribue, permettant ainsi à l'entreprise d'accéder aux données personnelles, aux graphe d'amitiés, aux centres d'intérêt (via les « j'aime ») et aux activités (via les géolocalisations partagées et les évènements acceptés).

La pluralité des plates-formes de réseaux sociaux oblige encore chaque éditeur à s'adapter à chaque réseau. Une future application pour Linkedin, par exemple, ne pourrait pas être autre chose qu'un nouveau développement. On comprend donc que MicroStrategy se contente donc pour l'heure de Facebook, le plus populaire des réseaux sociaux.