A l'heure de l'omniprésence des réseaux sociaux, à quel type de candidature les recruteurs sont-ils vraiment sensibles aujourd'hui ? Pour le savoir et conseiller les candidats en recherche d'un nouveau poste, le cabinet de recrutement Robert Half a interrogé plus de 2 400 managers européens. A l'arrivée, l'étude montre que les partisans des réseaux sociaux et professionnels se trouvent avant tout en Allemagne (18%), en Espagne et en Autriche (13%) ainsi qu'en Italie (11%). Dans ces pays, les responsables des ressources humaines se montrent plus enclins à s'affranchir de la double lecture d'un CV et d'une lettre de motivation. Un profil sur un réseau en ligne leur suffit désormais comme première approche.

Saisir tous les canaux de candidature est vivement recommandé en Italie

Ce sont les dirigeants italiens (41%) qui sont les plus ouverts en matière d'outils de recrutement : ils n'ont pas de préférence marquée entre un profil sur un réseau et un CV, et apprécient que l'envoi soit associé à une lettre de motivation. Cette pratique est également approuvée par leurs homologues espagnols (36%), allemands (34%), suisses (33%) et autrichiens (32%).
A l'opposé, les managers tchèques et irlandais ne semblent plus vouloir s'encombrer de la traditionnelle lettre de motivation. Désormais, ils sont respectivement 39% et 27% à préférer recevoir uniquement un CV. Seules les mentions descriptives des compétences et expériences attirent leur attention pour une première présentation de candidature.
Reste que l'envoi traditionnel d'un CV et d'une lettre de motivation demeure la préférence de la majorité des managers interrogés dans le cadre de cette enquête. Au Luxembourg, la quasi totalité (90%) des managers préfèrent recevoir les candidatures sous cette double forme. A leur suite, 65% des managers belges, puis 56% des responsables français et néerlandais.