Les licenciements chez RIM concerneront d'abord les Etats-Unis, mais d'autres pays seront concernés. 2 000 emplois seront supprimés sur les 17 000 que compte le canadien. La société a expliqué que Don Morrison, COO de l'activité Blackberry, qui était en congé maladie, va prendre sa retraite. Son rôle sera scindé en deux : Thorsten Heins se verra charger des ventes et des nouveautés produits, Jim Rowan prendra quant à lui la direction de la partie opérationnelle.

Le CIO, Robin Bienfait, et le CTO, David Yach, prendront également des responsabilités supplémentaires, tandis que Patrick Spence va devenir le directeur général des ventes mondiales et du marketing régional, et rapportera directement à Thorsten Heins.

Les deux co-PDG sauvent leur fonction

Les deux co-CEO Jim Balsillie et Mike Lazaridis, qui partagent également le rôle de président, sont épargnés par cette redistribution des compétences. Ce malgré les appels répétés des actionnaires de clarifier leur fonction et d'aboutir à la nomination d'un président indépendant. RIM fait une petite concession à ces groupes d'actionnaires le 30 juin dernier en acceptant de créer un comité d'administrateurs indépendants en charge de réfléchir sur la gouvernance de l'entreprise.

L'impact des licenciements sur les résultats de RIM sera connu le 15 septembre prochain. Ces suppressions de postes s'expliquent par la concurrence de plus en plus forte sur le segment de marché des smartphones où les Blackberry ont perdu des places face à Apple iOS et Google Android.