Les résultats du 1er semetre 2010 d'ATOS  Origin montre que le spécialiste des services informatiques a subi les effets de la crise, mais que les actions menées par Thierry Breton, son président, remettent le groupe dans des bonnes dispositions lors de la reprise. Concrètement le chiffre d'affaires ressort à 2,494 milliards d'euros en recul de 4,6% par rapport au 1er semestre 2009 (2,61 milliards d'euros).

Dans le détail, la SSII a été impactée dans son activité Infogérance d'infrastructures par la faillite d'un client Allemand, Arcandor, groupe de distribution et de tourisme. La branche Intégration de systèmes enregistre un chiffre d'affaires de 902 millions d'euros, en retrait de 6% sur un an, en raison d'une forte pression sur les prix. Par contre, les activités verticales comme les services transactionnels de haute technologie (Atos Worldline) et le BPO médical progressent de +2 et +5%.  Il s'agit d'une volonté de Thierry Breton, dans le cadre du plan Top (2008-2011), de diversifier les activités vers des marchés à fort potentiel. Il a présenté au cours du semestre ainsi des services dédiés à la gestion intelligente de l'énergie.

Satisfactions et ambitions


Le PDG s'est félicité de l'amélioration substantielle de la marge opérationnelle qui a atteint 150 millions d'euros.  Le résultat net est lui aussi en fort progrès en passant de 18 millions d'euros au premier semestre 2009 à 60 millions aujourd'hui. L'endettement se résorbe à 119 millions d'euros contre 320 millions un an auparavant. Enfin, l'effectif total du groupe se stabilise à 48 188 personnes.

Après une remise en ordre de marche, Thierry Breton est ambitieux sur les objectifs. En 2010, la marge opérationnelle devra être améliorée de 50 à 100 points de base et la trésorerie devra atteindre le même niveau que celui de 2009, soit 533 millions d'euros.

Seul le chiffre d'affaires est estimé en légère décroissance organique du fait de la faillite d'Arcandor.