Certains secteurs sont en forte croissance : tablettes et smartphones, sécurité hard et soft, logiciels, services, matériels haut de gamme. Inversement, les imprimantes, les PC, les serveurs et même le stockage (depuis un an) sont en baisse.

Xerox et Ricoh s'en sortent


«Pour les imprimantes, la dégringolade est structurelle ». Deux constructeurs tirent quand même leur épingle du jeu, Xerox et Ricoh qui ont su proposer des offres cloud. Kyocera y vient. On passe de la vente pure et dure à la location. Une imprimante se vendait par exemple 100 euros, on la vend désormais 30 euros la 1ère année, suivront des locations annuelles. Pour les constructeurs et leur channel, c'est une révolution.

Du côté des constructeurs purement informatiques, la bataille est également particulièrement féroce,  sur la virtualisation, la "cloudisation" des offres, l'entrée de gamme et le SMB. HP perd des points. Toshiba revient. IBM réussi ses flopées d'achats annuels, Cisco beaucoup moins, HP s'y est risqué avec Autonomy. Racheter des briques de compétences n'est pas donné à tout le monde.

Quant aux grossistes, René-Luc Caillaud les voit se répartir en deux tendances. Ceux qui se portent vers les petits produits, comme les téléphones et les smartphones, inversement, d'autres vont vers les produits valeur. ETC se met dans cette deuxième catégorie avec 50 % de son chiffre d'affaires dans la valeur. « Ceux qui s'en sortent sont aux deux extrêmes ». Sans surprise, René-Luc Caillaud observe aussi chez les grossistes une recomposition en cours avec déjà plusieurs rachats.