« Les bons résultats que nous enregistrons pour le troisième trimestre soulignent l'importance cruciale de l'informatique dans nos sociétés et attestent du rôle que joue l'innovation technologique comme tremplin de la reprise économique ». Paul Otellini, le PDG d'Intel n'a pas caché sa satisfaction lors de la publication du dernier bilan trimestriel du fabricant de processeurs. L'entreprise a dégagé 9,4 Md$ de revenus, soit la plus forte progression qu'elle ait enregistrée entre un second et un troisième trimestre en plus de 30 ans. Quant à son résultat d'exploitation et son résultat net, ils atteignent respectivement 2,6 Md$ (contre une perte de 12 M$ au second trimestre 2009) et 1,9 Md$ (contre une perte de 400 M$). Même si ces résultats sont bons, voire très bons, en période de crise, le patron d'Intel s'emballe peut-être un peu trop. Comparés au troisième trimestre 2008, pourtant sur fond de crise mondiale, les résultats du troisième trimestre de cette année montrent en effet un chiffre d'affaires en baisse de 8,2% et un résultat d'exploitation en recul de 16,7%. Ils n'en permettrent pas moins à Intel de se montrer optimiste pour le dernier trimestre 2009. L'entreprise table sur un chiffre d'affaires d'environ 10,1 Md$ et une marge brute équivalente à 62% de ses revenus. Ces prévisions sont toutefois sujettes à un certain degré d'incertitude. Il tient au manque de visibilité sur l'évolution de la conjoncture économique et à d'éventuels problèmes de productions induites par le passage progressif à un procédé de gravure en 32 nm.