« J'aime les défis, point barre ». Ainsi se définirait François C. plus connu sous le nom de « Hacker-croll » . Considéré comme un exemple par la communauté des pirates, cet expert en « social enginering », le piratage par étude sociale de sa cible, a fait l'objet d'une traque de trois mois, par l'administration de Twitter dans un premier temps, et par le FBI ensuite, lorsqu'il s'en est pris au compte officiel du président Barack Obama. À peine sortie de sa garde à vue, ce sans-emploi vivant encore chez ses parents est accusé d « intrusion dans un système de données » et son procès est fixé au 24 juin prochain.

Un pirate fort prolixe quant à ses exploits

S'il est loin d'être un surdoué de l'informatique, Hacker-croll a en revanche un certain savoir-faire en communication. Depuis maintenant quelques mois, plusieurs sites internet s'étaient fait l'écho de ce pirate qui postait régulièrement les captures-d'écrans de ses exploits en matière de piratage. Mieux, le hacker en question accordait même des interviews à certains sites, ce faisait passer, en vain, pour un citoyen allemand, ou étranger tout du moins. Bien que n'ayant jamais tenté d'utiliser ou de revendre les informations privées qu'il avait obtenues illégalement, Hacker-croll se faisait une joie d'exposer, au grand jour, toutes ses méthodes, ainsi que les pièges qu'il avait dû déjouer pour arriver à ses fins.