Biz Stone, co-fondateur et PDG de Twitter, a dû de nouveau faire taire hier les rumeurs : non, le site de micro-blogging n'est toujours pas à vendre. Après Facebook puis Google, c'est le nom d'Apple qui circulait ces derniers jours au sujet d'un éventuel rachat, pour un montant de 700 M$ (contre 500 M$ proposés par Facebook). « La société a [seulement] deux ans, nous avons encore tellement de choses à faire, à modifier », a insisté Biz Stone sur le plateau de la chaine de télévision ABC. Le Californien cherche notamment à trouver un moyen de monétiser son audience et de rentabiliser son activité. Une énigme que Facebook, LinkedIn et les autres réseaux sociaux ne sont pas encore parvenus à résoudre en six ans d'existence. Il faut dire que Twitter est un service gratuit d'envoi de messages courts (140 caractères maximum) à un réseau d'amis. Phénomène culturel, celui-ci emporte de plus en plus de succès auprès du public et même de personnalités politiques comme la secrétaire d'Etat au Développement de l'économie numérique Nathalie Kosciusko-Morizet ou l'équipe du président américain Barack Obama. Selon Nielsen Online, un cabinet de mesure du trafic Internet, Twitter a enregistré plus de sept millions de visiteurs uniques en février dernier, contre seulement 475 000 un an plus tôt. Pas étonnant donc que des grands d'Internet se penchent sur son avenir ou lancent des services similaires, à l'instar de Microsoft et son service Vine, présenté le 29 avril dernier.