Le groupe Arkema, issu de la réorganisation des activités chimiques des groupes pétroliers français, est présent dans plus de 40 pays avec 15 800 collaborateurs. Son principal datacenter, qui regroupe 75% des serveurs de l'entreprise, est situé dans la région de Lyon sur deux sites physiques distants avec des applications qui sont utilisées partout dans le monde. Or ce datacenter comporte 30 To de données à répliquer chaque jour entre les deux sites sur des machines comportant jusqu'à 35 serveurs virtuels sur un seul serveur physique.

Outre un fort taux de virtualisation et de grands volumes, le datacenter comprend 540 serveurs physiques et 870 VM reposant sur les hyperviseurs de VMware et de Microsoft. Il était nécessaire de pouvoir piloter l'ensemble des réplications et des sauvegardes à partir d'une console d'administration unique ainsi que, le cas échéant, de pouvoir restaurer ici un serveur virtuel, là un objet individuel sur tel serveur virtuel.

Une outil de sauvegarde pour les deux hyperviseurs

Pour atteindre cet objectif, Arkema a choisi la solution Backup & Replication de l'éditeur Veeam Software qui supporte, depuis la version 6, les deux hyperviseurs. L'outil Reporter a été ajouté pour générer des rapports mensuels sur la performance des infrastructures et la planification à prévoir des ressources.

Lancée en 2008, la virtualisation massive faisait naître quelques craintes quant à la sûreté du système d'information. La sécurisation par cette solution de réplication a joué son rôle dans l'acceptation de cette technologie. La solution choisie permet en effet de gérer des restaurations par serveur virtuel ou même par objet au sein d'un serveur virtuel. De plus, la facilité d'emploi simplifie le passage de témoins entre administrateurs. Le baptême du feu a été un plantage de serveur d'impression, qui a pu être restauré en quelques minutes.
Le coût du projet n'a pas été communiqué.