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(04/11/2011 09:27:57)

Croissance de 15% pour le SaaS dans le SIRH

Le secteur du SIRH (système d'information de gestion des ressources humaines) comprend plusieurs briques logicielles relatives aux ressources humaines proprement dites, à la paie, à la gestion des temps. En 2011, prévoit PAC (Pierre Audoin consultants), ce marché se montera à 1,8 milliard d'euros, contre 1,7 en 2010, soit une progression globale de 5%. Derrière, le cabinet d'études, observe plusieurs tendances de fond.

Première donnée spectaculaire, le SaaS est en croissance de 15% dans le secteur du SIRH. Il concerne plus particulièrement sa partie paie dont il représente un tiers du CA, contre 1/6è pour le CRM et 1/20è pour les logiciels dans leur ensemble.

Autre ligne de force, la nouvelle maturité de ce marché et leur réorganisation. « Les DSI vont reprendre la main et urbaniser un secteur marqué par l'empilement de différents logiciels » nous explique Salim Mesbah, consultant chez PAC.  La DSI va mettre bon ordre, rationaliser et aligner les logiciels de SIRH avec d'autres logiciels : talents, recrutement, performance, plans de succession. C'est en fait une volonté des directions générales qui veulent aligner les politiques RH sur la stratégie de l'entreprise et l'évolution de ses métiers.

Forte externalisation et début de ré-internalisation

PAC constate toujours un important recours à l'externalisation sur ce secteur. C'est surtout le fait des grands comptes. Mais de nombreuses prestations, hébergement, SaaS, TMA, managed services, BPO (avec reprise du personnel) se développent. Ce mouvement se fait désormais sous le signe de la qualité de service. Il est également marqué par des mouvements de ré-internalisation, par exemple pour le contrôle et al validation des données.

Signe supplémentaire de maturité et de forte évolution de ce marché, PAC souligne le rapprochement entre plusieurs prestataires. Taleo a racheté JobPartners pour se développer au niveau européen, les sociétés Vurv Technologies, E-Grasp et Stepstone Solutions ont fusionné pour laisser place à Lumesse, ADP a racheté Shared Value et Cegid a acquis Vedior Front RH

(...)

(31/10/2011 15:06:08)

CIO.PDF 44 : le marketing digital dans le brouillard 2.0

L'innovation est l'un des rôles essentiels des managers IT. Il ne s'agit pas seulement d'innover pour l'informatique, mais aussi de rendre possible? voire d'initier des innovations dans les métiers. Le marketing digital à l'ère de Facebook en est le meilleur exemple. Les outils IT y jouent un rôle central pour un fort bénéfice business à condition que le partenariat entre IT et métier soit réel.

Les retours d'expérience se multiplient sur l'association entre les réseaux sociaux, la relation client et le marketing. Sur ces sujets, l'informatique et les métiers explorent conjointement les nouvelles possibilités du numérique.

Ces questions sont au coeur du dossier de ce CIO.PDF, avec les témoignages de Guillaume Darroussez (Cyrillus), Pierre Matuchet (VSC Technologies), Erik Songeur (Société Générale), Julien Grandet (Société Générale), Valérie Darmaillacq (Voyages-SNCF.com), Patrick Oualid (Pixmania), Georges-Edouard Dias (L'Oréal), Amélie Bourgeois (Disneyland Paris), Olivier Sala (GDF Suez), Tamar Papiashvili (Pixmania).

On peut aussi décliner cette nécessaire collaboration métier/DSI au cas où le PDG et le DSI coopèrent pour réussir auprès des consommateurs. Nos confrères de CIO Etats-Unis ont ainsi interrogé le PDG de Campbell Soup, Denise Morrison, et le DSI, Joe Spagnoletti.

Enfin, à la Française des Jeux, cette collaboration pour l'innovation prend une forme particulière : Claude Boivin est ainsi en charge à la fois des systèmes d'information, des opérations commerciales et de la division « tirage & promulgation ». (...)

(26/10/2011 17:13:48)

Microsoft s'aligne sur Salesforce.com pour son CRM

« Jusqu'à présent, la facturation et le provisionnement pour CRM Online et Office 365 étaient traités dans des environnements distincts», a déclaré Brad Wilson, directeur général, département gestion produit de Dynamics CRM. Mais désormais, les clients seront en mesure de commander et de faire fonctionner l'application « depuis Office 365 », a-t-il ajouté.

Microsoft s'inspire en cela de Salesforce.com. Les deux versions en ligne et sur site du logiciel Dynamics CRM sont dotées des mêmes outils de micro-blogging et affichent toutes deux les flux d'activité de manière à voir les messages envoyés par les utilisateurs, de suivre les comptes des collègues, plus les opportunités et d'autres informations envoyées par le système CRM. « Ces fonctions sont accessibles depuis le client Outlook, dans l'interface du navigateur et sous Windows Phone 7, » a déclaré le DG du département Dynamics CRM. « Nous avons fait en sorte de traiter l'aspect social comme un outil de productivité et pas uniquement comme une nouvelle technologie sympathique à utiliser, » a-t-il ajouté. « Nous ne sommes pas les premiers à le faire. Mais nous nous sommes fiés à l'expérience que d'autres ont acquis dans le domaine de la productivité. »

Etendre les capacités de l'outil CRM

Microsoft prévoit d'élargir les capacités sociales de son CRM. On ne sait pas très bien encore si l'éditeur va finir par créer son propre modèle de « gestion de l'expérience client», un concept émergent, dont l'objectif est d'améliorer le support client et le service à la clientèle en utilisant plusieurs canaux, depuis les centres d'appels, les sites de médias sociaux, les sites web de l'entreprise, et jusqu'aux portails dédiés. Cette semaine, Oracle a fait une entrée remarquée dans ce marché, en faisant part de son intention de racheter RightNow Technologies pour 1,5 milliard de dollars. Adobe et IBM ont également fait des achats importants pour soutenir leurs propres stratégies dans ce secteur.

En attendant, cette version de Dynamics CRM offre également des fonctionnalités susceptibles d'être appréciées dans l'entreprise, comme le partage du système Active Directory sur site d'un client avec CRM Online, ou encore la mise en place de datascenters redondants dans différentes régions du monde. De sorte que, si le système tombe en panne dans une certaine région, il peut être remis en route depuis une autre zone située à proximité. « Cela devrait aider les entreprises à rester en conformité avec les réglementations gouvernementales, » a estimé Brad Wilson qui a précisé par ailleurs que « Dynamics CRM comptait aujourd'hui 30 000 clients environ et 2 millions d'utilisateurs. » Comparativement, en juillet 2010, Microsoft faisait état de 23 000 clients et 1,4 million d'utilisateurs pour son service.

30 000 clients dans le monde avec 2 millions d'utilisateurs

Selon le directeur général de l'activité Dynamics CRM, « le plus grand déploiement unique sur site comporte 70 000 postes. » Et que les déploiements de CRM Online comportent désormais « plusieurs milliers de postes, » a-t-il indiqué. Le lancement mondial de CRM Online l'an dernier a grandement contribué aux ventes, en fournissant à Microsoft un moyen facile de livrer des versions d'essai de son logiciel à travers le monde. Auparavant, dans les régions non couvertes par CRM Online, le logiciel devait être configuré et mis en place sur site. « Cela nous a permis de faire grandement évoluer notre modèle d'engagement à la clientèle (Consumer Engagement Model - CEM). »

(...)

(24/10/2011 17:07:40)

Oracle rachète RightNow, spécialiste du CRM pour 1,5 milliard de dollars

Oracle muscle son portefeuille de services dans le cloud public en rachetant l'éditeur de CRM en mode SaaS,  RightNow Technologies.  Ce dernier aide les entreprises à améliorer le support client via les centres d'appels, les réseaux sociaux et le web, et non plus de s'occuper uniquement du suivi des cycles de vente. Le montant du rachat est estimé à 1,5 milliard de dollars et l'acquisition devrait être finalisée à la fin de l'année ou au début de l'année 2012. Cette opération permet aussi à Oracle de reprendre la main face à son rival Salesforce.com, qui a ajouté ces fonctionnalités grâce à l'acquisition d'InStranet en 2008 et s'est lancé dans une stratégie axée sur les relations entre les entreprises et le « social web ».

Une intégration avec d'autres solutions Oracle

Dans une présentation publiée lundi, Oracle a indiqué que les produits RightNow s'intégreront au sein d'un package comprenant son CRM Siebel, sa plateforme d' e-commerce ATG Commerce, des applications de logistique et la solution de recherche de données non structurées Endeca Technologies, acquise la semaine dernière. La firme de Redmond estime que cette combinaison aidera les entreprises à gagner des clients et à les fidéliser tout en réduisant les coûts opérationnels.

(...)

(24/10/2011 16:45:41)

Salesforce.com veut fournir du collaboratif aux clients de SAP

Se disant à l'écoute de ses clients qui veulent transformer la façon dont ils collaborent, communiquent et partagent l'information en interne et vers l'extérieur, l'éditeur américain Salesforce.com a élaboré un ensemble de services de conseil et d'intégration à l'attention des utilisateurs de SAP. Cette offre doit permettre à ces entreprises d'intégrer la plateforme Force.com afin d'exploiter au sein d'applications cloud les données qui sont gérées dans les systèmes SAP. C'est ce qu'explique sur un blog officiel Mike Rosenbaum, vice-président de Salesforce.com, responsable de la plateforme, du marketing et des opérations.

Salesforce.com propose une demi-journée gratuite d'évaluation pour établir un projet de mise en oeuvre de Force.com. Il met aussi en avant l'accès à des bonnes pratiques d'intégration de données via ses partenariats avec des spécialistes du domaine tels qu'IBM, Informatica ou Skyvva.

« Salesforce.com n'offre qu'une petite part de ce que SAP peut faire et les clients le reconnaissent », a minimisé Vishal Sikka, directeur technique de SAP et membre du comité exécutif de l'éditeur allemand. Il ajoute qu'une véritable stratégie d'entreprise visant à exploiter la dimension du réseau social consiste à donner aux collaborateurs les moyens de travailler, d'interagir et d'appréhender leurs défis quotidiens sur de nouveaux modes. Et de les connecter plus directement avec les informations qui sont importantes. « Ce n'est possible qu'avec une intégration étroite des applications exploitées par les utilisateurs avec les processus et les données gérées en arrière-plan. Seul SAP apporte cette expertise, sur l'ensemble des domaines de notre portefeuille de produits ». 

Un projet d'intégration reposant sur des partenaires

Salesforce.com, par la voix de son tonitruant PDG, Marc Benioff, a fortement poussé sa vision de « l'entreprise collaborative » ces dernières semaines, notamment sur la conférence utilisateurs DreamForce 2011, fin août. Une démarche que les entreprises peuvent, selon le dirigeant, conduire en trois étapes : connexion aux sites sociaux publics tels que LinkedIn, création d'un réseau social privé, injection de la dimension collaborative dans les applications d'entreprise. Le principal outil de Salesforce dans ce domaine est Chatter qui apporte des capacités de collaboration en temps réel. Mais l'éditeur a également acquis les solutions de Radian6. Celles-ci permettent à une entreprise de surveiller médias sociaux et forums pour récupérer les avis émis par ses clients sur le web.

SAP n'a pas d'outils de réseau social en propre, mais il a développé différentes solutions de collaboration, comme StreamWork, ou Duet qui permet des échanges entre ses applications et SharePoint de Microsoft. L'annonce de Salesforce a suscité un commentaire sceptique de la part de l'analyste Kelly Craft, qui intervient sur la mise en place de plateformes de collaboration. En y regardant de plus près, il ne s'agit guère plus que de susciter des projets d'intégration pour des partenaires, peut-on lire sur son billet de blog. Les explications suivent : « Excusez mon cynisme, mais j'ai du mal à imaginer ce que les clients pourraient avoir d'autre qu'une simple maquette de projet, réduite à l'essentiel, après une demi-journée de diagnostic. »

Un cheval de Troie chez les clients de SAP

Salesforce.com devra aussi compter avec les efforts que fait SAP pour faciliter l'accès à ses données, par exemple avec la plateforme River. Même si, en l'occurrence, ceux-ci sont davantage tournés vers le développement d'applications métiers indépendantes et légères, plutôt que vers une stratégie plus large de réseau social. Il reste à voir si Salesforce.com va adresser une offre similaire aux clients d'Oracle qui entrerait alors en confrontation directe avec le service de réseau social annoncé sur OpenWorld 2011 par la société de Larry Ellison.

Néanmoins, l'initiative a du sens, estime China Martens, analyste chez Forrester Research. Elle comble un manque tandis que SAP fourbit sa stratégie collaborative. « Jusqu'à présent, SAP s'est concentré sur StreamWork, où la collaboration est spécifiquement liée à la prise de décision et raccordée à la BI. Il s'agit donc d'un focus différent de celui adopté par Salesforce.com avec Chatter », souligne-t-elle dans un e-mail à nos confrères d'IDG News Service. L'annonce pourrait faire partie de la tentative de Salesforce.com d'utiliser Chatter et son message autour de l'entreprise collaborative comme un cheval de Troie pour pénétrer dans les comptes où il n'a jusqu'à présent pas été capable d'entrer avec ses applications de CRM ou sa plateforme Force.com, ajoute-t-elle. « Une fois sur place, l'éditeur peut espère étendre l'usage de ses logiciels ».

Crédit illustration : Salesforce.com

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(06/10/2011 10:19:11)

SAP va promouvoir la co-innovation avec ses clients

Tous les ans, la convention annuelle de l'USF (le club des utilisateurs francophones de SAP) est un moment fort pour toute la communauté des clients de l'éditeur. Les 5 et 6 octobre, la convention 2011 s'est réunie au Palais des Congrès de Strasbourg avec un millier de participants. Ceux-ci ont pu participer à 78 ateliers dont 7 internationaux en Anglais (avec traduction simultanée), animés par les 48 commissions thématiques du club (dont l'ex-club BO), et 8 conférences plénières. Ils ont aussi pu visiter un village de 66 partenaires de l'écosystème SAP. Enfin, SAP et l'USF ont officialisé un partenariat permettant de lancer une véritable co-innovation entre l'éditeur et ses clients, pour un bénéfice mutuel.

La complicité affichée contraste singulièrement avec la pas si ancienne guerre de la maintenance. Comme quoi les clients ont tout intérêt à s'organiser pour se faire entendre, si nécessaire en frappant fort, pour ramener les fournisseurs à des pratiques plus positives. La maturité de la relation USF-SAP et le dynamisme du club ne se retrouvent pas dans les autres communautés autour des grands fournisseurs, comme Oracle ou Microsoft par exemple.

Le risque au coeur de la convention

La thématique générale de cette convention était l'appréhension des risques au delà de la seule sécurité informatique. Alain Juillet a ainsi animé une plénière sous l'aura de son impressionnant CV : fils de Pierre Juillet, ancien patron de la DGSE, ancien haut responsable auprès du Premier Ministre pour l'intelligence économique, président du Club des Directeurs de la Sécurité d'Entreprise (CDSE), président de l'Académie de l'Intelligence Economique... Il a ainsi insisté sur le rôle de prévention (donc d'anticipation des crises) et de protection du directeur de la sécurité. Il a surtout regretté le manque de concentration des entreprises sur le problème de la sécurité, surtout de leur patrimoine immatériel : « les responsables métier n'ont pas toujours conscience de la valeur des informations qu'ils traitent pour des agresseurs. Les rapports de stage se vendent 15 à 50 euros sur Internet et sont de vraies mines d'or ».

L'ère numérique supprime la hiérarchie

Comme, après lui, le sociologue Stéphane Hugon, il a attiré l'attention sur les évolutions culturelles fortes qui ont actuellement lieu en lien avec l'émergence de la société numérique. Jadis, même en cas de grèves dures voire violentes, la règle était la protection de l'outil de travail au sens le plus large. Aujourd'hui, la malveillance interne n'est plus exceptionnelle en lien avec les remises en cause du modèle hiérarchique au profit du modèle participatif. Désormais, l'individu attend une reconnaissance propre et revendique une identité sans lien avec son emploi. Le chef comme l'expert doivent reconnaître une égalité avec les autres participants : il y a échange et non plus parole divine descendante.

Malgré tout, Nicolas Sekkaki, DG de SAP France et Maghreb, a voulu tempérer : « les entreprises doivent faire confiance aux nouvelles générations comme les Anciens nous ont fait confiance. Elles savent comment le numérique, par exemple les réseaux sociaux, ont transformé leur vie et comment les entreprises peuvent en tirer profit. Le monde change rapidement, les cycles de projets doivent donc être plus courts. »

C'est dans cette logique qu'a été définie le nouveau partenariat entre l'éditeur et les clubs utilisateurs à travers le monde. Il s'agit pour SAP de coller au plus vite et avec la plus grande réactivité possible aux besoins de ses clients.


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Les clubs seront ainsi appelés à collaborer à l'évolution des produits de l'éditeur dans un programme à trois étages. Celui-ci a été testé en Allemagne et est aujourd'hui étendu à la France, à la Grande Bretagne et aux Pays-Bas. Le niveau le plus ancien est aussi le plus élevé. Rebaptisé « customer advisory council », il s'agit d'associer les clients aux grandes orientations stratégiques de l'éditeur. La roadmap produits est une source régulière de conflits entre les clients et les éditeurs. La transparence et l'écoute seront désormais, pour SAP, les règles au travers de la « customer engagement initiative ».

Une méthodologie stricte pour gérer les besoins des clients

Enfin, le plus concret des niveaux est aussi le plus original. Le « customer connection » consiste à gérer les mille demandes régulières de petites améliorations fonctionnelles. L'expérience allemande a ainsi généré en un an une centaine d'améliorations.

Les sujets seront ouverts tour à tour, par petits groupes, afin d'éviter un encombrement et un désordre peu compatibles avec l'esprit SAP. Le calendrier des sujets (par exemple : le secteur de la distribution, les modules décisionnels...) sera connu d'avance afin que les clubs d'utilisateurs puissent organiser en amont la collecte des désirs des entreprises. Sur une période de 6 à 8 semaines par sujet, les clubs collecteront les demandes de leurs membres et les déverseront dans une base mondiale. Cette période sera une phase également de discussion pour constituer un consensus au travers de « votes ». Par ailleurs, cinq clients dans le monde (dont un leader) doivent s'engager à être des co-créateurs actifs et notamment à tester les modifications réalisées par SAP.

Une fois la première phase achevée, SAP a quatre semaines pour finaliser l'étude d'impact des modifications demandées. Si la remise en cause est trop profonde, la modification pourra ainsi être renvoyée vers les niveaux supérieurs (roadmap, stratégie). Au terme de cette phase, SAP indique pour chaque demande si oui ou non le développement demandé va être réalisé. Si c'est non, la raison du rejet sera précisée. En cas de réponse positive, le développement sera livré en version de production dans les six mois.

SAP, agent recruteur de l'USF

Les clubs d'utilisateurs devenant de fait les interlocuteurs uniques de SAP dans les demandes d'évolutions des produits, le rôle de ceux-ci se trouve ainsi accru et institutionnalisé. Une telle attitude est une première pour un fournisseur informatique.

Dans les prochains jours, la direction de SAP France va envoyer un courrier postal à tous ses clients pour expliquer la démarche. Ce courrier sera suivi de vagues de courriels. Chacune de ces communications intégreront l'indication d'un contact auprès de l'USF. De la même façon, chaque nouveau client de SAP se verra indiquer un contact de l'USF et décrire la procédure de co-innovation. La maturité et la complicité entre l'USF et SAP ne peut qu'étonner après les épisodes difficiles des dernières années. Les engagements pris par l'éditeur sont particulièrement forts. Il restera donc à juger sur pièce de leur effectivité. (...)

(06/10/2011 10:44:59)

OpenWorld 2011 : Oracle annonce son cloud public et un réseau social

Avec la disponibilité générale des applications Fusion, disponibles en mode licence classique, mais également fournies comme un service en ligne, Larry Ellison, PDG d'Oracle, a officialisé hier à San Francisco l'annonce d'un cloud public. « Puisque nous avons une suite applicative qui fonctionne dans le cloud, je pense qu'il nous en faut un », a-t-il plaisanté après être revenu sur les six années investies dans le redesign de la couche middleware Fusion et la réécriture de la centaine de modules de Fusion Applications (Finance, gestion du capital humain, projets, achats, supply chain management, CRM...).

Il s'agit ici à la fois d'une plateforme PaaS (plateform as a service) et SaaS (software as a service) hébergée et gérée par Oracle. « Tout le monde a un cloud, il nous en faut un », a surenchéri le PDG en mettant les rieurs de son côté. « Mais le nôtre est un peu différent : il est basé sur des standards de l'industrie et supporte une interopérabilité complète avec les autres clouds et avec vos datacenters sur site parce que nous partageons tous les mêmes standards ».

Services de base de données et services Java

Au premier niveau du cloud, on trouve un service de base de données et  un service Java. Sur un second niveau, Oracle propose ses applications Fusion. « Vous pourrez prendre n'importe quelle base Oracle existante et la migrer vers le cloud, a assuré Larry Ellison. Vous pouvez aussi la ramener chez vous si vous voulez ou encore, la porter vers le cloud d'Amazon, et faire l'aller-retour autant de fois que vous voulez. Tout est portable parce que tout ce que nous faisons est standard. »

De même pour le service Java proposé. L'entreprise qui souhaite étendre son application par l'ajout de briques développera celles-ci en Java afin de pouvoir les porter dans tous les environnements supportant Java. « Cela peut être Amazon ou le cloud IBM », suggère le PDG d'Oracle. 

« Méfiez-vous des faux clouds ! »

« En revanche, n'essayez pas de l'amener sur la plateforme Salesforce.com, cela ne fonctionnera pas. Même avec le rachat d'Heroku qui propose une version dérivée de Java. » Le matin même, Marc Benioff, le PDG de Salesforce.com, avait convié les journalistes dans un café proche du centre de conférences pour se plaindre de l'annulation, par Oracle, du keynote qu'il devait donner sur OpenWorld 2011. L'intervention de Salesforce.com avait été déplacée au lendemain, soit après l'annonce du cloud public d'Oracle, comme on le comprend maintenant. Pour cette fois, l'avantage est donc allé à Larry Ellison qui ne s'est pas privé d'entonner le couplet habituellement réservé à Marc Benioff.

Oracle public cloud VS Salesforce.com

« Méfiez-vous des faux clouds », a ainsi lancé le PDG d'Oracle, reprenant à son compte le fameux slogan de son ancien collaborateur. « Quelqu'un de très célèbre dans le monde du cloud l'a dit : Méfiez-vous des faux clouds ! Quel bon conseil ! », a lancé Larry Ellison. « De fait, il y a une énorme différence entre les vrais et les faux clouds. » Et de rappeler les standards de l'industrie sur lesquels le sien s'appuie : outre Java, BPEL pour l'intégration, XML et les web services. « Salesforce utilise Apex. Si vous utilisez Apex pour développer une application, vous restez dans Salesforce. Vous pouvez y entrer, mais pas en sortir ». La salle de quelque 10 000 personnes n'a pas boudé son plaisir à cette évocation, Marc Benioff ne perdant pas lui-même une occasion d'aller sur ce terrain.

Oracle cède lui aussi au réseau social

Larry Ellison a aussi évoqué la sécurité et expliqué que les données de chaque client étaient gérées dans une virtuelle machine séparée. « Pas de multi-tenant, mais des bases de données séparées et sécurisées. Le multitenancy était une bonne solution il y a dix ans. Maintenant, vous pouvez disposer de ressources à la demande parce que l'environnement est virtualisé ». Les services communs proposés dans le cloud public d'Oracle incluent la gestion des ressources, l'isolation des données, la sécurité, l'intégration et l'échange de données, la recherche de virus, la gestion des listes blanches, ainsi que des services centralisés de surveillance des applications. Dans son cloud, Oracle va aussi donner accès à des bases d'informations, comme celle de Dun & BradStreet.

Oracle Social Network
Les fonctions de réseau social sont intégrées aux applications Fusion.

Enfin, le PDG a également annoncé l'arrivée d'un réseau social intégré à ses applications Fusion. Une évolution que l'éditeur n'avait originellement pas inclus dans ce projet mais rendue nécessaire par l'adoption de ces modes de communication. L'accueil réservé au réseau social Chatter, de Salesforce.com, n'a peut-être pas non plus été étranger à l'arrivée de ces fonctions dans le cloud d'Oracle. (Mise à jour) Pour l'instant, seules les offres Fusion CRM et Fusion HCM sont disponibles dans le cloud. Le réseau social et les services Java et de base de données ne le sont pas encore, mais on peut s'enregistrer en ligne pour être alerté quand ils le seront. Pour en savoir plus sur les fonctionnalités proposées (Fusion CRM, Fusion HCM, Social Network, service Java, service Database) : http://cloud.oracle.com

Sur OpenWorld 2011, Larry Ellison a terminé sa conférence en réalisant lui-même, seul sur scène, une démonstration d'une application de CRM dans le cloud, sur tablette et sur PC, en prenant largement appui sur les nouvelles fonctions de réseau social.

La tarification du cloud public d'Oracle sera basée sur un abonnement mensuel et chaque service pourra être acquis indépendamment des autres.

Oracle public cloud

Illustration principale : Larry Ellison, PDG d'Oracle, sur OpenWorld 2011 lors de l'annonce de son cloud public (crédit : MG)

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(05/10/2011 09:46:38)

OpenWorld 2011 : La vision stratégique d'Oracle se fait attendre

Dans sa conférence inaugurale, Larry Ellison a présenté une nouvelle appliance baptisée Exalytics et dédiée à l'analyse de données. Un produit fort similaire à l'offre de SAP et de son boîtier HANA. Exalytics est basée sur du matériel Sun et équipé d'un téraoctet de RAM et d'un processeur Intel Xeon E7-4800 à 40 coeurs. S'appuyant sur le traitement des données en mémoire (in-memory) et le parallélisme, elle permet des gains en performance importants (facteur 20) pour l'analyse de données et le reporting par rapport à des serveurs standard. Idéalement employée conjointement avec l'appliance Exadata database machine, Exalytics peut analyser les données d'une base relationnelle, mais aussi des données non structurées (DB2, Netezza, SAP warehouse).

Pour les données non structurées justement, Oracle a poursuivi sur sa lancée lundi en annonçant une Big Data Appliance. Comme les autres systèmes optimisés d'Oracle (Exadata datables machine, Exalogic pour les applications, Exalytics pour la bi), le boîtier combine "les avantages du prix du disque, des IOs de la mémoire flash et la vitesse du DRAM", a souligné Thomas Kurian, Executive VP Product Development d'Oracle. En ce qui concerne plus spécifiquement le traitement de grands volumes de données non structurées (le big data), l'appliance présentée lundi supporte Hadoop, ainsi que des outils Hadoop et un "Hadoop Loader" facilitant l'intégration des données non structurées réduites dans une base Oracle. L'appliance "big data" est également munie d'une base Oracle noSQL.

Mark Hurd promet du "contexte"

Suite à la présentation-vedette de Larry Ellison dimanche soir, les commentaires sur la toile étaient plutôt maussades. Vu l'essor du touche-à-tout Oracle et ses attaques contre Google/Android et HP, beaucoup attendaient que la société donne une vision générale de sa stratégie. Des espoirs déçus, Larry Ellison offrant une conférence plutôt technique focalisée sur les produits et les nouveautés. Les échos pour le moins mitigés ont toutefois fait réagir la société, Mark Hurd, Président d'Oracle, ayant promis lundi d'apporter "du contexte". A suivre.

ICTJournal.ch (...)

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