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(21/12/2011 15:06:16)

Google et SAP prêts à coupler Apps et Business ByDesign

Le projet actuel de SAP est de livrer une version intégrée entre sa suite ERP (Enterprise Resource Planning) à la demande Business ByDesign et les Google Apps, dès le troisième trimestre 2012. « Cette intégration se fera en même temps que la mise à jour du pack de fonctionnalités de ByDesign, » a déclaré Bernd-Uwe Pagel, vice-président senior de l'externalisation et de l'écosystème des services à la demande chez SAP, lors d'une conférence téléphonique avec la presse et les analystes.

Business ByDesign est vendu par abonnement, comme le sont les Google Apps, et les clients auront besoin d'acheter une licence pour les deux produits afin de profiter de l'intégration. On ne sait pas très bien encore si les clients de ByDesign devront payer des frais supplémentaires pour l'activer. « Je ne prévois pas de surcoût, » a cependant laissé entendre Bernd-Uwe Page. « SAP a longtemps travaillé avec Microsoft pour intégrer Office avec ses applications ERP, et cela ne changera pas, » a précisé le vice-président. « Nous prenons en compte les demandes émanant de nos clients, et les Google Apps sont de très bonnes applications. Nous pensons donc qu'il y a lieu d'établir ici des règles du jeu équitables en matière de concurrence. »

Un travail d'intégration nécessaire


« Un certain nombre de clients travaillent déjà sur l'intégration avec SAP et Google, » a précisé Bernd-Uwe Pagel. Les API de Google pour la famille des Apps sont au point, mais SAP voudrait imbriquer le logiciel dans les flux de traitement de ByDesign, ce qui va demander un certain temps, » a t-il ajouté. « Par exemple, l'intégration pourrait permettre à un utilisateur de ByDesign de prendre rendez-vous dans le module de la suite CRM, et retrouver cette entrée dans Google Agenda, » a expliqué Bernd-Uwe Pagel.

SAP a également « élevé différentes plates-formes de Google au rang de standard, » à savoir l'OS mobile Android et l'offre PaaS App Engine, comme l'a indiqué le vice-président de SAP. Notamment, les développeurs pourront développer des applications avec l'App Engine et les relier à ByDesign, ce qui contribuera à élargir l'écosystème de l'ERP de SAP, qui repose pour l'instant sur le seul kit de développement (SDK) logiciel propre à l'éditeur.

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« La version intégrée des Apps et de ByDesign sera accessible en France, aux États-Unis et au Royaume-Uni pendant la phase de test, mais la formule sera ensuite étendue à d'autres pays, » a confié Bernd-Uwe Pagel. « SAP a également l'intention de généraliser cette intégration à la famille, toujours plus nombreuse, d'applications métiers à-la-demande de l'éditeur, » a-t-il ajouté.

Des précisions sur les revendeurs et sur l'exclusivité du partenariat


SAP et Google aimeraient également encourager leurs revendeurs respectifs à distribuer les produits de chaque éditeur. Mais tous les détails et la portée de ce projet restent encore à préciser. « Aujourd'hui, les nombreux revendeurs proposant les Google Apps, vendent, de fait, des systèmes ERP, » a déclaré Rahul Sood, directeur de la gestion des produits chez Google. « Nous espérons que les revendeurs de SAP sauront saisir cette occasion pour ajouter les Google Apps à leur portefeuille. » SAP espère travailler « avec 10 à 15 revendeurs Google dès le premier semestre 2012, » a encore indiqué le vice-président de SAP.

Le partenariat envisagé pourrait permettre un rapprochement entre Google et SAP, mais on ne sait pas très bien si leurs accords seront ou non exclusifs. D'une part, Google est déjà engagé dans un gros partenariat avec Salesforce.com, lui-même devenu dernièrement un concurrent de SAP. Par ailleurs, Salesforce.com, qui a récemment annoncé l'acquisition de la startup Rypple, pourrait développer un département de logiciels dédiés aux ressources humaines. Cette acquisition est intervenue peu après l'achat par SAP du fournisseur de solutions RH SuccessFactors pour 3,4 milliards de dollars.

Reste que le rapprochement entre SAP et Google n'est pas incongru, compte tenu des fortes possibilités de ventes croisées qu'il laisse entrevoir. Selon SAP, son portefeuille client compte près de 88 000 PME, et selon Google, 4 millions d'entreprises utilisent ses Apps.

(...)

(14/12/2011 14:42:13)

Base de données : SAP vise désormais la place de numéro 2

Le projet HANA, dont la paternité revient au fondateur de SAP, Hasso Plattner, et au CTO, Vishal Sikka, a été initialement présenté au milieu de l'année 2010 comme une plateforme permettant d'exécuter des charges de travail analytique beaucoup plus rapidement qu'avec les bases de données traditionnelles. Selon SAP, ce mode de fonctionnement où le système inscrit les données qu'il doit traiter en RAM, au lieu de les lire sur les disques, permet des gains en performance significatifs, voire très impressionnants.

Mais, rapidement, SAP a commencé à évoquer la capacité de HANA à gérer des charges de travail transactionnelles dans le domaine de l'ERP (Enterprise Resource Planning) et dans d'autres types d'applications, le positionnant comme une alternative éventuelle à certains produits, notamment la base de données phare d'Oracle. « C'est une opportunité très stimulante, parce qu'elle ouvre sur la possibilité de développer des applications totalement nouvelles », a déclaré Vishal Sikka à la keynote qu'il a donné à l'Influencer Summit de Boston. Sur une diapositive, il a montré la future pile logicielle basée sur HANA. À la base de la pile se trouvent HANA et les services d'infrastructure et de gestion du cycle de vie associés. Viennent ensuite les services d'applications, puis ABAP et les services de la plateforme Java, surmontés par les environnements de développement, et enfin les applications construites par SAP et celles des vendeurs tiers.

SAP bientôt numéro 2 dans les SGBD ?

SAP trace aussi d'autres perspectives, annonçant une série d'initiatives en relation avec HANA de la part de vendeurs de middleware et d'analytiques comme Tibco, du fournisseur d'ERP UFIDA, du vendeur de visualisation de données BI (business intelligence) Tableau and Jive Software, connu pour ses solutions de réseau social pour l'entreprise. « Dorénavant, SAP entend disposer d'un « écosystème tout à fait ouvert » pour HANA, » a indiqué Vishal Sikka. Cela paraît logique, bien sûr, étant donné que HANA est un produit relativement nouveau qui a beaucoup de choses à rattraper pour se mettre au niveau d'Oracle et d'autres.  Cela n'a pas empêché un autre responsable de SAP de faire une prédiction très optimiste, mardi, après la keynote de Vishal Sikka. « Retenez-ce que je vais vous dire : en 2015, nous serons le deuxième vendeur de bases de données sur le marché, » a déclaré Steve Lucas, Global General Manager Business analytics and technology. « Je sais qui nous devons dépasser. Ce ne sont pas de petits acteurs. Il va nous falloir quelques années et beaucoup d'ingénierie pour y arriver. Mais nous le ferons. »

« SAP va également chercher à conclure des partenariats avec des éditeurs de logiciels qui intégreront HANA dans leurs produits, » a ajouté Steve Lucas. Une autre bonne manière pour SAP d'avancer vers son objectif serait d'ajouter le support HANA pour son logiciel phare Business Suite, dont de nombreuses mises en oeuvre fonctionnent sur Oracle. « Ce travail est en cours, et comme aucune date d'achèvement n'a été fixée, on peut s'attendre à une mise à jour pour la conférence Sapphire de l'année prochaine, » a déclaré Sethu Meenakshisundaram, CTO adjoint de SAP. « C'est un projet de première importance et nous avançons. » SAP n'a pas encore décidé « si elle vendra aussi HANA comme base de données autonome, » a encore déclaré Vishal Sikka dans une interview.

Déjà 100 millions de dollars de vente pour HANA

« En attendant, SAP a récemment franchi une étape avec HANA, dépassant les 100 millions de dollars de ventes, » comme l'a révélé le directeur technique de SAP au cours de sa keynote. HANA est vendu sous forme d'appliance par un certain nombre de fabricants. « Les 100 millions de dollars ne prennent en compte que les revenus de licence du logiciel de SAP, » a aussi précisé Vishal  Sikka dans son interview. « Autre signe du succès de HANA, dans toutes les régions du monde, les clients ont racheté d'autres produits intégrant le système, » a ajouté le dirigeant. « CSC, l'un des leaders mondiaux dans le conseil, l'intégration de solutions d'entreprise et l'externalisation devrait adopter HANA, » a déclaré David McCue, vice-président et CIO de CSC, dans une interview. « La première instance de production concernera environ 1 téraoctet de données, mais CSC réfléchit, encore à quel type d'usage elle sera affectée, » a-t-il ajouté.

« HANA est un produit jeune, mais c'est aussi une solution viable, » a encore déclaré le CIO de CSC. « Nous sommes suffisamment confiants pour l'acheter, et nous réaliserons plusieurs mises en oeuvre pour le compte de nos clients, » a-t-il ajouté. Ce dernier a aussi donné un point de vue mesuré sur le projet à long terme envisagé par SAP pour HANA. « S'il est matériellement réalisé, le produit aura un très bon retour, » a-t-il estimé. « Sans aucun doute, HANA a montré dans sa version actuelle qu'il avait assez de ressources pour qu'on s'y intéresse. Mais comme toute prospective à long terme, celle-ci pourrait être contredite par les événements. »

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Hier à Boston, SAP a également abordé la question de sa stratégie logicielle dans le cloud computing, récemment agitée par le rachat de SuccessFactors pour 3,4 milliards de dollars. C'est le PDG du vendeur de logiciels de gestion des ressources humaines à la demande, Lars Dalgaard, qui sera placé à tête de l'activité cloud de SAP une fois la transaction achevée. Cette acquisition intervient après plusieurs années pendant lesquelles SAP s'est employé à peaufiner précisément son approche du logiciel dans le cloud. Cela n'a pas été une mince affaire pour un éditeur comme SAP, dépendant du modèle de logiciel sur site et du flux de revenus prévisibles et lucratifs rapportés par le renouvellement perpétuel des licences et les services de maintenance. Ce concept a du être bouleversé et remplacé par un système d'abonnement, devenu le standard du cloud.

« Mais SAP a encore le temps de voir venir, et l'expérience de SuccessFactors va être un atout majeur, » a déclaré Jim Hagemann Snabe, le co-CEO, lors d'un discours liminaire. « 80% des clients importants n'ont pas fait leur choix de stratégie pour le cloud, et pensent encore en terme de cloud privé. On voit aussi que les applications de pointe sont encore confiées à des services de cloud public. » « La combinaison de nos actifs et de SuccessFactors transforme une entreprise qui a essayé de bien faire les choses... en une entreprise qui va croitre rapidement dans le monde, » a-t-il ajouté. « Nous passons aussi d'un mode défensif, à un mode offensif. »

(...)

(07/12/2011 11:43:54)

Danone mesure l'empreinte carbone de ses produits avec SAP

Sur le chemin qui le mène vers la réduction de 30% de son empreinte carbone globale d'ici à 2012, Danone s'emploie à diminuer les émissions de dioxyde de carbone associées aux produits laitiers qu'il fabrique (*). Sur ce projet, le groupe agro-alimentaire français fait équipe avec SAP autour des solutions informatiques permettant de calculer les empreintes par produits et par entités de l'entreprise. L'objectif est de mesurer l'impact de chaque étape pour prendre les décisions les plus appropriées en fonction des objectifs. Cela inclut la chaîne agricole et les choix géographiques d'approvisionnement, les modes de transport, les emballages et leur fin de vie, etc.

« Nous avons décidé de passer par une mesure sur les produits, comme en comptabilité analytique, en partant d'un point zéro pour évaluer les progrès, a expliqué hier à Paris Myriam Cohen-Welgryn, directrice générale Nature de Danone. « Nous voulions responsabiliser les employés, que chacun connaisse l'empreinte de son périmètre pour agir à son niveau. » Sur le papier, l'objectif semblait déraisonnable, ajoute-t-elle. « Mais nous allons l'atteindre. Le carbone, demain, sera monétarisé. Le gérer aujourd'hui, cela constitue un objectif compétitif pour l'entreprise ». Actuellement, le groupe a une empreinte carbone de 14 millions de tonnes équivalent CO2, ce qui correspond à 2 kg de carbone par kilo dans les produits frais et 200 gr/l sur les bouteilles d'eau(**). « C'est une véritable transformation de l'entreprise que nous faisons là. Cela permet d'éclairer les décisions prises au quotidien », insiste la DG Nature.

Danone cédera la propriété intellectuelle du projet

La coopération avec SAP apporte à Danone l'assurance de mettre la solution en oeuvre plus rapidement en gardant de l'avance par rapport à la concurrence, explique Jean-Marc Lagoutte, directeur général des systèmes d'information. Pour l'éditeur, intégrer la problématique de Danone dans ses solutions va lui permettre de les proposer par la suite au plus grand nombre, complète de son côté Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France.

A terme, le groupe agro-alimentaire ne conservera pas la propriété intellectuelle relative à ce projet, mais il va bénéficier de son adoption par SAP puisque l'éditeur en assurera la maintenance et continuera à la faire évoluer. Or, pour Danone, il est très important de pérenniser cette solution, souligne son DSI.

80% des données déjà collectées automatiquement


Le système d'information du groupe français repose déjà sur des solutions SAP, un choix qui remonte à dix ans. Environ 80% des données couvrant le cycle de vie de ses produits fabriqués sont collectées automatiquement dans l'ERP. Les coûts de mise en place du projet ont donc été marginaux pour Danone si on les compare aux coûts d'intégration que devraient prendre en compte des entreprises équipées d'autres systèmes. Dans le domaine logistique par exemple, en amont et en aval, les informations sont déjà suivies de manière très opérationnelle par Danone. « Il suffit d'intégrer ces données avec la mesure carbone pour savoir ce qui est généré en termes d'empreintes. Donc, l'intégration avec la plateforme SAP est clé, absolument », confirme le DSI Jean-Marc Lagoutte.

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« Pour faire de la co-innovation, il faut une vision partagée entre deux entreprises, souligne de son côté Nicolas Sekkaki, DG de SAP France en rappelant l'importance accordée par l'éditeur au développement durable depuis plusieurs années. Début 2009, le groupe allemand, alors co-dirigé par Léo Apotheker, s'était lui-même fixé des objectifs de réduction de son empreinte carbone et lançait notamment la suite EHS pour gérer les risques sanitaires et environnementaux. Il a depuis renforcé son offre avec le rachat de Technidata.

Recours à des logiciels d'analyse de la rentabilité


Dans le cadre de la coopération avec Danone, ce sont des logiciels financiers qui sont mis en oeuvre. « Le développement durable, c'est un autre prisme pour voir la performance de l'entreprise et trouver de nouveaux gisements de productivité », poursuit Nicolas Sekkaki. Pour l'analyse des données, il faut disposer ici d'une granularité par produit. « Nous nous sommes aperçus que les solutions que nous avions dans le monde financier pouvait être adaptées à cette problématique ». En l'occurrence, il s'agit des logiciels BusinessObjects FIM (Financial Information Management), utilisé pour récupérer les données sources, et BusinessObjects PCM (Profitability & Cost Management), pour gérer les coûts et la rentabilité.

La collaboration entre SAP et Danone a permis « de prendre des données et processus qui existaient pour en faire quelque chose de très novateur, en douze à dix-huit mois », met en avant Nicolas Sekkaki. Il souligne combien il est important, dans ce type de projet, « de comprendre la vision business dans le système d'information. Il faut avoir un DSI qui possède cette double casquette ».

Un programme mis en place en Espagne, en Belgique et aux Etats-Unis

Le projet a démarré par un test pilote, mené avec succès dans deux filiales en Espagne, puis en Belgique et aux Etats-Unis, avec l'entreprise Stonyfield Farm. « Fin décembre, nous aurons 22 projets », précise Jean-Marc Lagoutte. Danone prévoit d'installer la solution dans 40 de ses filiales d'ici la fin de l'année prochaine. Un déploiement qui couvrira alors 70% du chiffre d'affaires du groupe et plus de 35 000 produits. A terme, la solution doit être généralisée à 50 filiales pour couvrir les quatre domaines d'activité : produits laitiers frais, eaux en bouteille, nutrition infantile et nutrition médicale.

« Nous revisitons tous les processus élémentaires et nous simplifions considérablement », ajoute le DSI de Danone. Les problématiques environnementales sont prises en compte par le groupe depuis des années, rappelle-t-il. « La conduite du changement a été un facteur clé. Cela touche à tous les services de l'entreprise. Nous avons un 'carbon master' dans chacune des filiales. » Jean-Marc Lagoutte pointe aussi pour le groupe des bénéfices autres qu'environnementaux : « Il y a aujourd'hui des jeunes qui souhaitent rejoindre Danone à cause de ce genre de projets », indique-t-il.

(*) Danone s'est fixé comme objectif de réduire de 30% son empreinte carbone entre 2008 et 2012 sur la chaine où sa responsabilité directe est engagée (sites industriels, emballages et fin de vie, transport et stockage).
(**) Sur une empreinte 100, le lait représente 45%, les usines environ 10%, le transport entre 13 et 15%, le packaging entre 13 et 18 %, notamment.

(...)

(06/12/2011 15:18:45)

Cloud computing : attention aux coûts cachés !

Si de plus en plus de DSI s'interrogent sur l'opportunité d'aller vers le cloud, certains d'entre eux les avertissent de coûts induits liés à cette migration. Stockage des données, intégration applicative, test des logiciels, sont autant de sujet qui peut faire grimper la facture.

Le stockage des données


La migration des données vers un cloud public et leur conservation pendant une longue durée peuvent coûter plusieurs dizaines de milliers de dollars par an. Beaucoup d'entreprises ne se rendent pas compte des dépenses engagées. « Une heure de transfert peut coûter des milliers de dollars », explique Hernan Alvarez, DSI de WhitePages, société basée à Seattle qui fournit des informations de contact en ligne pour plus de 200 millions de personnes et 15 millions d'entreprises.

Le principal coût dans le transfert des données réside dans la partie bande passante. Les fournisseurs de cloud peuvent imposer des frais sur le download et l'upload. De plus, il y a un coût de fonctionnement interne si les données et les systèmes sont hébergés hors site. « Les gens pensent qu'il n'existe pas de coût de fonctionnement [avec le cloud], mais comme vous, ils doivent gérer des charges de travail, la complexité des instances dans le cloud et un grand nombre de serveurs », explique Hernan Alvarez. Un autre coût important est la longue durée de stockage des données dans le cloud. « Quand on considère les taux de croissance du volume des données au cours des trois prochaines années, le coût du cycle de vie des données peut être apparaître très élevé », précise le DSI et d'ajouter « vous continuez à payer chaque mois pour conserver les données dans le cloud ».

La société WhitePages a envisagé d'utiliser le cloud pour la sauvegarde des données, mais après avoir évalué 8 fournisseurs, elle a calculé que cette solution serait trois à quatre fois plus coûteuse par rapport à un stockage en interne. Ainsi, la société a opté pour gérer à long terme le stockage de données sur site, dans son cloud privé. Hernan Alvarez précise que malgré les coûts induits, l'utilisation du cloud public en dehors du stockage peut se révéler bénéfique pour éliminer le déploiement et la maintenance des applications en interne. WhitePages y a eu recours et utilise aujourd'hui 11 applications basées sur le cloud comme Salesforce.com, SuccessFactors, ADP, WebEx, Yammer et d'autres fournisseurs.

L'intégration des apps provenant de plusieurs fournisseurs

Pacific Coast Building Products (groupement d'entreprises américaines dans les produits de construction) a commencé à utiliser des services clouds en évaluant plusieurs fournisseurs. Mais son DSI, Mike O'Dell a limité l'usage de ces services. A cela deux raisons, la difficulté d'intégration des logiciels issus d'une diversité des fournisseurs clouds, et les dépenses supplémentaires engagées par Pacific Coast s'il prend en charge cette intégration dans son propre SI.

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Par exemple, l'entreprise utilise Microsoft Exchange pour la messagerie et Cisco Unity Unified Messaging pour la messagerie vocale. Elle souhaitait utiliser ces deux applications comme des services cloud. « L'intégration entre Exchange et Unity dans le cloud, au moins la dernière fois que nous avons regardé, n'existait pas, constate Mike O'Dell. Cela implique que, sans cette intégration, les salariés perdraient certaines fonctionnalités comme la suppression automatique des messages vocaux sur leur téléphone, quand ils reçoivent ce message par courriel. Le DSI explique que les problèmes d'intégration se retrouvent aussi sur des applications plus complexes comme les ERP. Par exemple, « pour nous, mettre [SAP] dans le cloud signifie que nous aurions dû renoncer à certaines caractéristiques ou dépenser beaucoup d'argent sur l'intégration ».

Le test logiciel

La nécessité de tester les logiciels avant de migrer vers le cloud peut également entraîner des coûts imprévus. « Nous avons été obligés d'investir dans le test et le débogage d'une application tierce qui n'avait pas été validée dans un environnement cloud », explique  Bill Thirsk, DSI du Marist College à Poughkeepsie dans l'Etat de New York. L'université a migré à grande échelle un ERP sur un cloud privé. Ce dernier utilisait des serveurs que l'éditeur n'avait pas encore validés. L'établissement universitaire utilise un cloud privé pour fournir des services en ligne tels que l'inscription, la facturation des étudiants et le paiement des professeurs et des organismes de recherche.

Bill Thirsk relate que  « 99% » des activités du collège ont été migrées sur l'ERP et cela s'est très bien déroulé. Sur l'ensemble nous avons économisé des centaines de milliers de dollars en utilisant une configuration cloud ». Mais il ajoute qu'« obtenir un système stable au sein du cloud qui  comprend déjà 900 serveurs virtualisés a été un véritable défi ». Les coûts supplémentaires ont concerné « le véritable labyrinthe de quels systèmes d'exploitation et quelles bases de données devaient travailler » déclare le DSI. « Il était juste question de changer un peu de code, mais il a fallu un certain temps et beaucoup d'efforts pour comprendre exactement quelles lignes il fallait modifier ».

Les pilotes clouds gratuits sont souvent coûteux

Soyez conscient que les programmes pilotes gratuits pour les services de cloud computing peuvent rapidement se transformer en dépenses. « De nombreux fournisseurs proposent ce type d'offres, avec des approches différentes, mais au final elles se transforment automatiquement en offre payante », explique Frank Ridder, un analyste du Gartner et de compléter « ces offres d'essai gratuit sont souvent d'une durée très courte ». Il convient donc, selon l'analyste, avant d'entreprendre un pilote de négocier tous les termes du contrat, ainsi que les remises si le programme pilote est un succès.

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Les coûts d'installation sont un autre élément à regarder. « Les clients sont souvent attirés par le prix peu élevé du service et ils ne voient pas les coûts de transition et d'intégration parfois élevés », dit Franck Ridder. Pour un service comme l'email, prévient-il, ces coûts peuvent facilement monter à 10 $ à 30 $ par poste.

Des coûts cachés peuvent également surgir si les applications ne sont pas paramétrées pour profiter pleinement des fonctionnalités du cloud. Le DSI du Marist College  confirme : « nous étions sûr que le paramétrage de notre ERP était assez sophistiqué pour profiter de toutes les ressources de  processeurs, de mémoire, de cache, de capacités de stockage et des connexions réseau offerts par le cloud ». Mais ce n'était pas le cas et la révision du code logiciel a nécessité un « montant considérable » en temps homme pour les développeurs. Au terme de ces travaux, le dirigeant explique : « nous avons vu une augmentation de 30% de la performance, mais ce n'était pas gratuit ».

Loyer et énergie

Les responsables informatiques qui migrent leurs systèmes vers le cloud pourraient rencontrer une autre dépense imprévue si tout à coup ils se trouvaient à payer certains éléments qui ne sont pas de leur responsabilité. « Il y a, bien sûr, de nombreux coûts associés à l'hébergement d'un système en interne, mais pas tous, comme l'énergie et des loyers, qui étaient payés hors de mon budget informatique », explique Jonathan Alboum, DSI du ministère américain de l'Agriculture. « Avec le cloud, ces charges d'infrastructures de base sont inclues dans le coût global, donc je paye  pour certaines choses qui, auparavant, ne rentraient pas dans mon budget ».

Depuis l'été 2010, le ministère utilise un service du cloud Amazon.com pour héberger une application qui fournit l'équivalent de coupons alimentaires, et baptisée Supplemental Nutrition Assistance Programqui (SNAP). L'outil, appelé le SNAP Retailer Locator présente une carte en ligne qui aide les gens à trouver les commerces qui acceptent les cartes de débit SNAP. Le ministère a décidé de mettre cette application dans le cloud, car cette offre a pu être lancée rapidement et elle est très évolutive.

Avec le cloud, Jonathan Alboum doit payer de nouveaux frais mensuels et prendre une autre approche budgétaire. « Globalement, le cloud est très flexible et les résultats sont à des coûts globalement inférieurs pour le gouvernement. Mais cela demande de revoir son schéma de pensée en matière budgétaire » annonce le DSI. Il considère cette vision « comme un problème de trésorerie ».

(...)

(05/12/2011 11:14:41)

SAP rachète SuccessFactors pour propager ses offres cloud

SAP America a annoncé au début du week-end qu'il déboursait 3,4 milliards de dollars en numéraire pour s'offrir SuccessFactors, éditeur d'outils de gestion du capital humain en mode Software as a service (SaaS). Les dirigeants de SAP ont indiqué que ce rachat allait sensiblement accélérer l'avancée du groupe allemand dans le domaine des applications de gestion exploitées dans le cloud. La transaction, encore soumise à des approbations réglementaires, devrait être effective au premier trimestre 2012. Elle valorise l'action de Successfactors à 40 dollars, soit un bonus de 52% par rapport à son cours du 2 décembre 2011.

On pressentait depuis une quinzaine de jours que l'éditeur allemand était sur le point de réaliser une nouvelle croissance externe. L'un de ses co-PDG, Jim Hagemann Snabe avait lui-même évoqué cette probabilité lors de la conférence annuelle organisée par la banque Morgan Stanley.

Lars Dalgaard va conduire l'activité cloud de SAP

Lars Dalgaard, fondateur et PDG de SuccessFactors, va rejoindre SAP pour diriger son activité cloud, tout en gardant la direction de sa société d'environ 1 450 employés, basée à San Mateo, en Californie. Cette dernière restera indépendante, a indiqué son acquéreur. SAP « partage notre vision du cloud et de l'importance que représente cette opportunité », a déclaré Lars Dalgaard lors de l'annonce du rapprochement. « Nous avons eu un parcours incroyable au cours des dix dernières années », a-t-il ajouté en soulignant que, malgré tout, le développement du cloud ne faisait que commencer. Son nouveau champ d'action : les 176 000 clients de SAP auxquels il va proposer l'interface conviviale de ses logiciels disponibles sur terminaux mobiles et via le web.

Lars Dalgaard a créé Successfactors en 2001 pour développer des solutions permettant d'aligner les collaborateurs d'une entreprise sur les objectifs stratégiques définis par ses équipes de direction. Une démarche dont il avait pu constater la validité dans ses précédentes fonctions comme dirigeant de filiales chez Unilever et Novartis. Par la suite, l'offre s'est complétée, par développement ou acquisitions, des différentes briques nécessaires à la gestion des RH : recrutement, suivi des rémunérations et des successions, fonctions en self-service, gestion des talents, analyse et planification des ressources, suivi des actions de formation, collaboration.

Une combinaison de choc, selon Bill McDermott

SAP considère que l'offre de SuccessFactors est particulièrement complémentaire avec ses solutions de gestion du capital humain (HCM), de même qu'avec ses applications en ligne, Business ByDesign et les offres complémentaires pour grandes entreprises (Line of business*). Le cloud est au coeur du développement futur de SAP, a rappelé le co-PDG Bill McDermott dans un communiqué en estimant que l'association des équipes de SuccessFactors et de la technologie de SAP allait constituer une combinaison de choc.

La société californienne annonce 15 millions d'abonnés à ses logiciels en ligne pour plus de 3 500 clients répartis dans 168 pays. Au troisième trimestre 2011, SuccessFactors a réalisé une progression de 77% sur son chiffre d'affaires, à 91 millions de dollars (fin septembre). Sur les neuf premiers mois de l'année, l'augmentation est de 59%, à 232 millions de dollars. L'ambition affichée de SAP est de faire croître considérablement le nombre d'utilisateurs de ses logiciels. Dans cette perspective, le groupe allemand souligne le potentiel que représentent les 500 millions de collaborateurs totalisés par ses clients et ses 15 000 déploiements HCM (Human Capital Management).

L'un des derniers rachats de SAP remonte à septembre lorsqu'il a acquis Crossgate, éditeur et opérateur d'une plateforme d'échange de données interentreprises. Sa précédente transaction de grande ampleur (5,8 milliards de dollars) remonte à mai 2010 avec l'acquisition de Sybase. Sa première opération de croissance externe de grande envergure (6,8 milliards de dollars) avait porté en octobre 2007 sur l'éditeur français Business Objects.

(*) SAP prépare pour l'an prochain des solutions de recrutement (Career OnDemand) et de gestion des frais de déplacement (Travel OnDemand).

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(01/12/2011 16:31:44)

Oracle fait coexister Fusion Applications avec l'existant

Quelques semaines après l'ouverture de son cloud public annoncé sur OpenWorld 2011, Oracle a dépêché à Paris son vice-président Chris Leone, responsable de la stratégie sur les applications pour le groupe. Sa mission : présenter l'offre Fusion Applications aux clients français. Annoncée en disponibilité générale sur OpenWorld 2011, cette offre modulaire résulte de six années de réécriture et rassemble une centaine de modules qui peuvent être installés sur site, en cloud privé ou s'utiliser dans un cloud public. Les modules de gestion de la relation client (Fusion CRM) et de gestion des ressources humaines (Fusion HCM) sont disponibles sur le cloud public d'Oracle.

Ce matin, Chris Leone a rappelé la complémentarité de Fusion Applications avec les solutions d'Oracle que les entreprises ont déjà installées, notamment ses ERP (E-Business Suite, JD Edwards et PeopleSoft), mais aussi le CRM Siebel. Sur ce point, Chris Leone a été très clair. Fusion Applications ne vient pas déloger l'existant. « Nous continuons à investir dans toutes nos suites applicatives et à les faire évoluer. Continuez à les mettre à jour. Regardez ensuite dans notre offre middleware s'il n'y aurait pas une ou plusieurs briques qui pourraient vous intéresser et envisagez des opportunités de coexistence avec Fusion Applications. »

Lui-même a présenté plusieurs scénarios de coexistence, en insistant sur Fusion CRM et sur les modules de gestion des talents utilisés en mode SaaS (software as a service). Il a également évoqué l'intégration de Fusion Applications avec les solutions de gestion non Oracle, notamment via un module intermédiaire (Accounting hub). Sans oublier la dimension mobile et l'utilisation des logiciels sur tablettes.

Chris Leone a rappelé que les outils entourant Fusion Applications permettaient de configurer différents rôles d'utilisateurs dans l'entreprise. Il a également souligné la mise à disposition de modèles de processus métiers et d'une série d'outils pour personnaliser les applications à différents niveaux (données, processus, reporting, pages). 

Réseau social et BI au sein des processus métiers

A l'heure de Facebook et Chatter, Oracle n'a pas oublié d'insérer la dimension « réseau social » dans Fusion Applications. « Nous savions dès le début qu'il nous faudrait le faire », a affirmé ce matin Chris Leone. « Je peux créer des groupes et des équipes de personnes qui interagissent, avec des flux d'activité mis à jour en temps réel. Ce que nous avons voulu faire, c'est intégrer les fonctionnalités de réseau social dans les processus métiers ». De la même façon, Oracle a intégré la Business Intelligence au sein de Fusion Application, sous différentes formes : tableaux de bord, BI mobile, support à la décision, optimisation en temps réel. Dans ce domaine, Chris Leone a expliqué comment Oracle avait répliqué, dans l'offre gestion des talents, certaines fonctions BI qui avaient montré leur efficacité dans le CRM. En l'occurrence, afin de repérer les collaborateurs qui risquaient de quitter l'entreprise, l'éditeur applique aux données RH des modèles utilisés pour lutter contre l'attrition des clients. 

Le vice-président d'Oracle explique que de nombreux entreprises s'intéressent à des déploiements hybrides combinant des applications existantes installées sur site et en cloud privé, tandis que d'autres seront exploitées en cloud public. Il cite plusieurs clients (Principal Financial Group, Green Mountain Coffee, Alcoa), déjà présentés sur OpenWorld 2011, représentatifs des multiples possibilités de déploiement. Au passage, Chris Leone souligne que l'outil de réseau social d'Oracle est proposé en mode SaaS, comme un produit indépendant, et qu'il peut aussi être installé par les entreprises à l'intérieur de leur pare-feu.

Illustration : Chris Leone, VP d'Oracle, responsable de la stratégie pour les applications, sur OpenWorld 2011 (Photo Courtesy of Hartmann Studios)

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(01/12/2011 10:38:06)

Annuels Sage : la croissance organique atteint 4%

Les résultats financiers de Sage sont confortables, pour un exercice achevé fin septembre, donc avant la période actuelle marquée par l'incertitude et l'appréhension d'une crise plus profonde. Sage affiche un chiffre d'affaires de 1,5 milliard d'euros en croissance organique de 4%, le chiffre d'affaires France progresse de 5%, toujours en organique. L'Ebita est de 420 millions d'euros en croissance de 8%. Dans les 4% de croissance globale, Sage souligne la progression des services, +3%, et celle des revenus d'abonnement : +5%.

Au cours de l'année écoulée, la société a pris plusieurs décisions : la cession de l'activité santé, la mise en place de nouvelles structures de gestion, mais le groupe veut aussi adopter des mesures de fond. Il veut élargir sa gamme de produits et de services, se concentrer sur celles offrant le meilleur potentiel de développement, accélérer le développement des offres en ligne, engager plus de travail en commun entre les différentes filiales.

4 priorités pour Sage

Nommé il y a dix huit mois CEO monde, Guy Berruyer a dégagé quatre priorités : l'amélioration de la croissance organique, la conduite des marges à moyen terme, le web, la reprise des acquisitions.

Pour la croissance organique, il se montre concentré sur le marché des PME, et avance un fort  taux de renouvellement de contrat de 81%. L'objectif de marge est atteint avec l'abandon des activités santé. L'entreprise est désormais organisée en trois régions: Europe, Amérique du Nord et AAMEA (Afrique, Australie, Moyen-Orient et en Asie). Cette nouvelle structure est conçue pour conduire une plus grande synergie, comme ce fut le cas avec l'adoption d'une plateforme technologique commune au sein du Groupe pour les solutions destinées aux petites entreprises.

Lancement de Sage One

Sage veut également innover, l'éditeur mise par exemple sur une nouvelle solution combinant cartes de crédit et comptabilité, les clients peuvent ainsi payer et éviter la ressaisie des données, le contrôle de leurs paiements est plus efficace et ils accélèrent leurs rentrées. L'éditeur a aussi développé de nouvelles solutions en SaaS, en particulier avec le lancement au Royaume-Uni, en janvier 2011, de Sage One qui a plus de 1 000 clients payants. Un groupe de travail basé sur Sage One élabore une plate-forme technologique, pour d'autres petites solutions en ligne. L'objectif est de lancer un produit complet de comptabilité pour de petites entreprises en ligne en Amérique du Nord, le marché le plus important.

Dans le mid-market, le développement des versions cloud se poursuit, avec plusieurs lancements dans les 12 prochains mois. Plus de 20 services connectés ont été lancés cette année. 

En matière de croissance externe, Sage n'a pas fait de grandes acquisitions depuis 2006, cette stratégie est remise sur la table, avec beaucoup de dossiers examinés, une réalisation : Alchemex, en Afrique du Sud spécialiste de la BI pour les PME.

« Lorsque je suis intervenu en tant que CEO de Sage en Octobre 2010, analyse Guy Berruyer, j'ai hérité d'une entreprise avec des fondations extrêmement solides : des positions de leader du marché, des salariés engagés, une culture d'innovation, et une forte génération de trésorerie. Cependant, nous avions aussi atteint un point dans notre évolution où nous avions besoin de repositionner l'entreprise pour engager une croissance plus élevée en concentrant nos ressources sur des domaines présentants le meilleur potentiel, en augmentant encore notre base de clientèle, en accélérant le développement de notre offre en ligne et en collaborant plus au sein de Sage pour relever les défis communs de nos entreprises. Atteindre tous ces objectifs prendra plus d'un an, mais je suis très heureux avec les mesures concrètes que nous avons déjà prises.

Il y a clairement des préoccupations macro-économiques qui peuvent influer sur les PME, en particulier dans la zone euro, et nos clients nous disent à travers notre Sage Business Index qu'ils voient que les perspectives restent incertaines. Cependant, avec notre position nous sommes à même d'absorber les hauts et les bas du cycle économique. Nous allons continuer à gérer l'entreprise avec prudence, tout en poursuivant les opportunités significatives à long terme que nous avons dans nos marchés. »
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(24/11/2011 17:22:17)

Les gammes Sage 30 et 100 s'affichent sous iOS et Android

Sage veut gagner des utilisateurs au-delà de sa sphère habituelle. Dans les PME de 5 à 200 salariés, où ses gammes Sage 100 et Sage 30 ont pris leurs aises au fil des ans, l'éditeur compte en moyenne 12% d'utilisateurs, ratio classique pour une solution de gestion qui cible les fonctions comptables, commerciales et logistiques et les ressources humaines.

Avec la Génération i7 qu'il lance cette semaine, Sage vise plus large. Il propose de paramétrer des interfaces simplifiées pour des utilisateurs plus occasionnels qui accéderont uniquement aux outils et données qui leur sont utiles. Ce peut être l'annuaire des clients ou des fournisseurs, par exemple, pour retrouver une adresse, ou encore une interface de saisie de commande.

L'objectif est de rendre l'usage du logiciel aussi simple que celui d'un site de e-commerce. Cette amélioration, apportée par l'arrivée de la technologie SET sur Sage 30 et 100, permet à l'ensemble des utilisateurs d'accéder aux logiciels à partir d'une connexion web. Et de travailler ainsi à distance si nécessaire.
Sage Generation i7 sur iPhonecliquer pour agrandir l'image

L'accès aux données (catalogue produits, commandes passées, etc.) peut aussi se faire depuis un terminal mobile fonctionnant sous iOS (iPhone, iPad) ou sous Android.

Objectif : 400 000 utilisateurs d'ici 12 à 18 mois


Actuellement, Sage dénombre environ 210 000 utilisateurs de ses gammes 30 et 100 (une même base de produit déclinée suivant la profondeur fonctionnelle requise par les clients et la taille de l'entreprise). En simplifiant l'accès à cette offre, il espère passer à 400 000 utilisateurs d'ici 12 à 18 mois. A terme, il a l'ambition d'en atteindre 600 000, « compte tenu des observations faites sur d'autres marchés », souligne Hémeric de Saint-Chamas, directeur général de la division PME de Sage.

Ces deux gammes fonctionnent sur base de données propriétaire Sage, sur SQL Server ou sur SQL Express. L'utilisation d'une base Microsoft permet de disposer des « états pilotés » qui fournissent à l'entreprise les indicateurs clés de son activité, à des fins décisionnelles. Avec la Génération i7, ces états peuvent être récupérés à partir du tableur Excel, ce qui autorise les utilisateurs à les modifier (cf écran ci-dessous).
Sage Generation i7 - Etats pilotés sous Excel

Production et Gestion des affaires


Pour les utilisateurs métiers, les versions i7 s'enrichissent de deux offres complètes. D'une part, la gestion de production acquise par Sage avec le rachat d'Alcior, désormais intégrée à la gamme avec les technologies .Net. D'autre part, un module de gestion des affaires adapté aux besoins des sociétés de services. L'éditeur propose par ailleurs en standard quatre profils métiers présentant des interfaces utilisateurs type pour les fonctions de la vente, des achats, de la logistique et de la comptabilité.

Les clients existants pourront accéder aux versions i7 à partir de 500 euros HT. En complément, il existe un service de migration effectué à distance par Sage ou l'un de ses partenaires, pour environ 800 euros HT. Pour les nouveaux clients, le prix d'une licence Sage 100 Comptabilité est fixé à 1 400 euros HT et celui de la licence Sage 100 Gestion Commerciale à 2 400 euros HT.

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(10/11/2011 10:00:23)

Sapphire Madrid : SAP dope BW avec HANA et ouvre SAP Store

« Chez SAP, nous avons choisi d'innover et d'accélérer la façon dont nous innovons », a rappelé Jim Hagemann Snabe, co-PDG de l'éditeur allemand, à l'ouverture de l'édition européenne de Sapphire, mardi matin, à Madrid. Pas de surprise ici, les grands axes d'innovation choisis par la société sont déjà connus des clients et des partenaires présents à la conférence : le cloud, la mobilité, le in-memory. Le dirigeant en ajoute un quatrième, évident : le coeur historique de l'offre, c'est-à-dire les solutions de gestion, sur lesquelles tout s'appuie. Pour que sa Business Suite tire parti des évolutions sans heurt, SAP a indiqué en octobre qu'il prolongeait de 5 ans, jusqu'en 2020, la maintenance de la version 7, y compris pour l'ERP 6.0 et la plateforme NetWeaver.

HANA remplace la base de données sous BW

Sur la partie in-memory, SAP a annoncé à Sapphire Madrid que la plateforme d'analyse en mémoire HANA allait pouvoir être exploitée par les utilisateurs de sa solution de datawarehouse BW en venant remplacer la base sous-jacente. Ainsi qu'il l'avait prévu, SAP commence ainsi à réviser l'approche traditionnelle de la base de données. HANA va permettre d'accélérer sensiblement les requêtes sur les données non agrégées et les temps d'extraction et de chargement dans l'entrepôt. Pour en profiter, il n'est pas nécessaire de remettre en oeuvre Business Warehouse. Il suffit de faire migrer la base de données, explique SAP. Pas besoin non plus de reformer les utilisateurs. L'offre est susceptible d'intéresser de nombreux clients, BW comptant plus de 16 000 déploiements dans le monde.

Sur la partie cloud, la suite intégrée Business ByDesign hébergée par SAP totaliserait maintenant 700 clients dans le monde, selon le PDG. Du côté des offres OnDemand pour grandes entreprises, également hébergées sur son datacenter de Walldorf, l'éditeur prépare pour l'an prochain des solutions de recrutement (Career OnDemand) et de gestion des frais de déplacement (Travel OnDemand).

SAP Store accueille des applications mobiles

SAP a par ailleurs ouvert sa boutique SAP Store, discrètement, il y a quelques jours (http://store.sap.com/public). Lors de sa mise en bêta en mars, celle-ci présentait 25 add-ons et applications pour compléter Business ByDesign, venant de SAP et de partenaires. Elle en comporte aujourd'hui soixante. Et désormais, elle propose aussi des applications mobiles que les clients peuvent évaluer avant d'acheter. Trente sont développées par SAP et, pour l'instant, et une quinzaine par des partenaires. Deux cents autres sont en préparation dans l'écosystème. « Parce que nous ne pensons que nous ne pouvons pas développer seuls tout ce dont les clients ont besoin », reconnaît Jim Hagemann Snabe. Les premières apps mobiles sont sous iOS (récupérables via l'Apple iTunes Store et une app locale), quelques-unes bientôt sur BlackBerry. SAP avance plus prudemment pour celles sous Android, en raison du procès Oracle/Google, même s'il en montrait tout de même une sur Sapphire.

L'iPad au chevet des patients hospitalisés

Dans le domaine de la mobilité, l'éditeur allemand a particulièrement mis en avant le témoignage de l'hôpital Charité, de Berlin, client pilote pour l'application SAP Electronic Medical Record. Ses développeurs se sont rapprochés des soignants pour mieux comprendre leur façon de travailler et adapter la solution sur iPad. Le dossier médical (résultats des examens et radiographies...) est consulté sur le terminal mobile, au chevet des personnes hospitalisées et les médecins peuvent affiner leur diagnostic en consultant à distance d'autres médecins. Un développement qui s'appuie sur SUP (Sybase Unwired Platform).

Selon le co-PDG, plus de 1 500 clients de SAP participeraient ainsi aux processus de conception des applications. Il est de ceux qui pensent que les utilisateurs vont amener leurs terminaux mobiles dans l'entreprise. « Nous voulons amener la mobilité à chacun et la première chose qu'il nous fallait, c'était une infrastructure sur laquelle bâtir les applications. C'est pour cela que nous avons racheté Sybase. Et je pense qu'à l'avenir, nous commencerons à concevoir les applications à partir de leur version mobile ».


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