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(25/04/2012 12:03:54)

Pour les utilisateurs d'Oracle Exadata, la performance a un prix

Ces dernières années, les produits d'Oracle ayant fait l'objet de grosses campagnes de promotion sont rares et le tapage fait autour de la machine Exadata Database fait un peu exception. Oracle veut faire de l'Exadata le porte-étendard d'une série d'appareils combinant son logiciel avec les serveurs de Sun pour le stockage et l'équipement réseau. Depuis le lancement initial de l'Exadata en 2008, Oracle a sorti d'autres systèmes, notamment une Big Data Appliance et sa machine Exalytics. Mais, dans le genre, Exadata est son produit le plus mature. C'est aussi celui qui se vend le mieux.

Lors de la conférence Collaborate qui s'est tenue cette semaine à Las Vegas (du 22 au 26 avril 2012), les utilisateurs qui connaissent bien l'Exadata ont reconnu que le système était à la hauteur de ce qu'Oracle avançait : à savoir une performance époustouflante, comparée aux configurations de bases de données traditionnelles. Mais le prix élevé de sa grille tarifaire, ainsi que les compétences requises pour utiliser le système efficacement, nécessitent une préparation minutieuse et beaucoup d'attention de la part des clients.

Des réponses beaucoup plus rapides

« L'année dernière, l'agence Experian, spécialisée dans le crédit, a acheté et installé deux « demi-rack » de machines Exadata, » comme l'a déclaré Praveer Misra, qui dirige l'infrastructure des bases de données pour les services marketing d'Experian. « Les résultats obtenus avec Exadata sont impressionnants. Certaines opérations sont exécutées 80 000 fois plus vites qu'auparavant, ce qui ne peut que satisfaire les utilisateurs finaux », a déclaré Praveer Misra. « Certains n'en reviennent pas !», a-t-il ajouté. «  Et demandent s'ils peuvent aussi en bénéficier dans leurs services ! »

« Cependant, il y a six semaines environ, les systèmes Exadata d'Experian ont subi une panne majeure », a-t-il ajouté. « Les services informatiques avaient entamé l'application de correctifs sur les cellules de stockage du système lorsqu'un disque a eu des défaillances », a-t-il raconté. « Mis à part cet élément défaillant, la documentation d'Oracle aurait dû prévenir qu'il fallait appliquer les patchs d'une certaine façon », a continué le directeur de l'infrastructure. « Si la documentation avait indiqué clairement la procédure, les administrateurs n'auraient pas pris le risque de faire l'application de correctifs à leur manière ». Mais malgré cet incident, « je recommanderais tout de même Exadata », a déclaré Praveer Misra. « Dans l'ancien environnement, mon équipe passait son temps à résoudre des problèmes urgents. Maintenant, elle a du temps pour faire autre chose. »

Un apprentissage nécessaire pour maitriser Exadata

Pourtant, l'expérience de Praveer Misra reflète bien l'apprentissage que demande Exadata aux administrateurs. Vinod Haval, le vice-président des standards des infrastructures et de la gouvernance à la Bank of America, a fait la promotion du concept de « DMA » (Database Machine Administrator) ou administrateur de machine de base de données, qui colle bien à un projet Exadata. Selon Vinod Haval, le responsable d'une machine Exadata est à « 60% un administrateur DBA Oracle RAC (Real Application Clusters), à 20% un administrateur de stockage, à 15% un administrateur système, plus 5% en divers », a-t-il déclaré au cours d'une table ronde à laquelle il a participé pendant la conférence Collaborate. « Chacun d'entre eux peut tenir le rôle de DMA, mais un DBA s'en tirera mieux », a-t-il ajouté. Selon lui, la création d'une fonction DMA exclusive n'a pas de sens si l'entreprise est équipée d'une ou de deux machines Exadata. « Mais s'il y en a sept ou huit, alors ça peut se justifier », ont convenu les différents intervenants à la table ronde.


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Bank of America est l'un des premiers et plus gros clients Exadata d'Oracle. « La banque s'intéresse de manière systématique à toute nouvelle technologie et analyse rigoureusement son usage possible », a déclaré le vice-président. Bank of America a défini « 16 à 17 critères » indispensables, qui prennent en compte aussi bien les niveaux de compétences des personnels informatiques, que les questions d'organisation pour sa mise en oeuvre ou encore la gestion des incidents, avant qu'un nouveau système puisse entrer en production. « Les mêmes règles ont été appliquées à l'Exadata, » a déclaré Vinod Haval.

Le prix des solutions Exadata est-il trop élevé ? 

Parmi les personnes ayant assisté au débat, plusieurs ont évoqué la question du prix élevé de l'Exadata et l'échelle tarifaire qui peut facilement représenter plusieurs millions de dollars, quand on cumule le coût des licences logicielles et le prix du hardware. Pour Sridhar Avantsa, directeur associé chez l'intégrateur de systèmes Rolta, qui participait à la table ronde, il est important que les clients définissent ce qu'ils entendent « par prix abordable ». Tout d'abord, et jusqu'à présent, la plupart des systèmes Exadata vendus sont des systèmes quart de rack », a expliqué le directeur de Rolta. « Aux États-Unis, ces systèmes coûtent 330 000 dollars en hardware ». Ensuite, les clients ont peut-être la possibilité de réunir plusieurs bases de données en une seule qui tournera dans l'Exadata, et même se retrouver, au final, avec une capacité excédentaire. « Ce qui leur permettra d'économiser sur les licences et le stockage, » a-t-il ajouté.

Vinod Haval a donné un point de vue pragmatique sur la question du prix. « Est-ce que l'Exadata est cher ? » a-t-il demandé. « Oui, cela ne fait aucun doute. Mais s'il est bien adapté à son objectif, si l'utilisateur trouve la solution optimum pour l'utiliser, alors l'investissement sera rentable ». Selon lui, la réussite ou l'échec de l'investissement dépend à « 65% de l'entreposage ». Toujours selon Vinod Haval, il est essentiel que les clients profitent des fonctionnalités de stockage de l'Exadata, notamment de la compression hybride par colonne.

Attention à l'obsolescence matérielle

Les intervenants ont également discuté du hardware de l'Exadata, en particulier pour clarifier une question concernant les composants. En effet, les clients se demandent si les composants des anciennes versions peuvent être échangés avec des versions plus récentes pour rester au même niveau de performance.  « Dans l'ensemble, il n'y a sans doute pas grand-chose à faire pour éviter l'inévitable », a déclaré Sridhar Avantsa. « Essentiellement, tout hardware qui a plus de cinq ans est obsolète ».

La conférence Collaborate est sponsorisée par trois groupes d'utilisateurs indépendants d'Oracle.

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(23/04/2012 11:51:33)

Werner Vogels, CTO d'Amazon, dénonce le verrouillage des fournisseurs de cloud

« Les fournisseurs [de cloud] devraient être sous pression 24h/24», a expliqué Werner Vogels, CTO d'Amazon.com, lors de l'Amazon Web Services Summit  à New York le 19 avril dernier, dans une allocution retransmise en direct. Les clients devaient avoir le choix de quitter Amazon quand ils le veulent. « Si nous ne sommes pas en mesure de vous offrir une bonne qualité de services, vous devriez avoir le choix d'aller voir ailleurs. Vous, consommateurs de services, devriez être tout à fait libre. C'est le coeur de notre philosophie ».

Le CTO d'Amazon évoquait spécifiquement le modèle de tarification « pay-as-you-go » de l'entreprise qui permet au consommateur de payer à hauteur des services qu'il utilise. Mais, selon plusieurs clients, AWS, et les fournisseurs de cloud en général, ne les laissent pas partir aussi facilement. Bien sûr, les systèmes peuvent être activés ou désactivés selon ses besoins, mais ce n'est pas si simple de migrer ses données du Simple Storage Service (S3) d'AWS. « La communauté du cloud pense que les données pèsent lourd, et que, une fois qu'elles sont déposées chez un fournisseur, il très difficile de les déplacer», explique Dan Koffler, fondateur de Hybrid Cloud Gateway, un service qui aide les clients à connecter leur environnement informatique sur site à des vendeurs de cloud publics comme AWS. Selon Dan Koffler, « ce n'est pas nécessairement difficile de sortir ses données du S3, mais cela peut coûter plus cher que de les mettre ».

Un frein au développement du cloud

Les préoccupations soulevées par le lock-in exercé par les vendeurs sont « un obstacle majeur à l'adoption du cloud », estime encore le fondateur d'Hybrid Cloud Gateway. C'est même la plus grande préoccupation des clients quand ils réfléchissent à la mise en oeuvre d'une stratégie cloud », a-t-il ajouté. « AWS n'est ni mieux, ni pire que les autres fournisseurs de clouds publics avec lesquels nous travaillons - que ce soit Terremark, Rackspace ou GoGrid Cloud Hosting. Ils ont tous les mêmes défauts », explique-t-il. « C'est à peu près la même chose chez chacun d'eux. C'est juste à l'image du business modèle du cloud d'entreprise. Les fournisseurs veulent que leur système soit adopté par les clients et ils veulent garder leurs clients, » explique-t-il encore.

Selon Rena Lunak, une porte-parole d'AWS, le fournisseur « s'engage à laisser aux clients choix et flexibilité ». Elle affirme que les clients « ne veulent pas se laisser enfermer dans un système d'exploitation ou dans un langage de programmation particulier et qu'ils veulent pouvoir transférer leurs compétences existantes dans le cloud ». Celle-ci explique encore que ça coûte plus cher de migrer ses données vers le système S3 que de les en retirer, à cause des multiples couches de redondance que le fournisseur met en place pour la sauvegarde des données. Enfin, selon elle, les clients sont libres d'ajouter ou de supprimer des données de S3 comme ils le souhaitent, et que ces modifications comptent pour une petite part dans la facture d'un client.

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Certains clients ont trouvé le moyen de contourner le verrouillage des vendeurs. Jorge Escobar, vice-président de l'ingénierie de Order Groove, un site d'e-commerce basé sur le SaaS. Order Groove permet aux revendeurs d'offrir des services de souscription et de s'abonner à des programmes d'achats récurrents. Celui-ci explique que l'offre utilise le système middleware en place, ce qui protège la société du lock-in. Grâce au middleware, Order Groove sépare les services cloud de back-end de la couche applicative en front-end. « Le mapping objet-relationnel, ou « Object-relational Mappoing - ORM », est facilement disponibles, et le plus souvent, gratuitement », dit-il, et permet de créer des correspondances entre la base de données et les objets de nombreux langages de programmation. « Je ne sais pas comment les ORM sont utilisés en général, mais je sais que si on ne les a pas, c'est l'impasse. Il faut alors pouvoir consacrer beaucoup de longues nuits et de week-ends pour passer le code au peigne fin et retirer toutes les références à son ancien système », explique-t-il.

Certains services professionnels proposent de réaliser ce travail pour le compte des entreprises. Comme Informatica, par exemple, qui vend des services d'intégration de données. Elle prépare les données pour faciliter leur migration d'un environnement sur site vers un environnement cloud. L'entreprise a développé des « passerelles », essentiellement des applications qui permettent des connexions entre des applications très utilisées sur site et des services clouds populaires.

Juan Carlos Soto, vice-président senior et directeur général de la division cloud de l'entreprise, affirme que si les clients sont préoccupés par le verrouillage des fournisseurs de IaaS, ils sont encore plus préoccupés par le lock-in des fournisseurs de SaaS. « Dans un environnement IaaS, les données peuvent être simplement retirées du cloud », a-t-il déclaré. Mais avec le SaaS, un grand nombre de données, qui représentent une forte plus-value en temps de travail, sont intégrées dans l'application. « Il est important que l'entreprise s'assure qu'elle dispose des bons outils pour toujours conserver l'accès à ces données. Après tout, elles lui appartiennent, » a déclaré Juan Carlos Soto. Si un client utilise un système de gestion de la relation client (Customer Relationship Management - CRM) ou un système de gestion des ressources humaines (Human Resource Management - HCM) dans son offre cloud, il est probable qu'il transmette beaucoup de données vers le cloud. Le client doit s'assurer que le fournisseur SaaS ou IaaS permet la restitution de ces données et que cette clause figure explicitement dans le contrat de niveau de service (Service Level Agreement - SLA) conclu entre les parties.

 

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(17/04/2012 14:06:01)

Rackspace prépare la mise en production d'OpenStack

Ainsi, à compter du 1er mai, les clients de Rackspace auront accès par défaut aux serveurs de l'opérateur de cloud via l'API OpenStack, ou par le biais d'une console qui utilise l'API de Rackspace, comme ce dernier l'a annoncé hier. Jusque là, l'accès aux fichiers sur Rackspace se faisait uniquement par le biais d'OpenStack. L'entreprise a aussi développé un certain nombre d'autres services hébergés basés sur OpenStack, pour le stockage, le réseau et les bases de données. Ces services vont être commercialisés sous la dénomination générique de Rackspace Cloud. L'API OpenStack est « plus extensible et plus robuste » que l'interface précédemment proposée jusque-là par Rackspace, a déclaré Mark Interrante, vice-président produits chez l'hébergeur.

  Ce déploiement arrive à un moment crucial pour le projet OpenStack. Les responsables du projet viennent de créer une fondation à but non but lucratif pour gérer le développement de la pile logicielle Open Source. On devrait d'ailleurs en savoir plus à ce sujet cette semaine au cours de la conférence OpenStack qui se tient à San Francisco (16 - 20 Avril 2012). La Fondation vient de livrer la cinquième version de la pile logicielle, baptisée Essex, qui sera utilisée comme base pour l'offre de Rackspace.

Un temps de mise en service et de maintenance divisé par deux

La mise en place de cette interface ne changera pas le prix du service Cloud Servers. Le tarif de base reste à 0,015 dollar de l'heure pour un serveur virtuel Linux avec 10 Go d'espace disque et 256 Mo de RAM. Le prix des serveurs Microsoft Windows démarre à 0,08 dollar de l'heure. Selon Mark Interrante, le fait d'utiliser OpenStack pourrait diviser par deux le temps que les administrateurs consacrent à la mise en service et à la maintenance des serveurs de Rackspace. Celui-ci a aussi reconnu que sa société n'avait pas réalisé d'étude pour mesurer la performance « sur toute la chaîne» parce que le service n'est pas encore en production. Mais le potentiel existe. « Il est beaucoup plus facile de changer un paramètre sur quelques centaines de serveurs avec l'API OpenStack », a t-il déclaré.

Avec la console Rackspace, les administrateurs peuvent marquer certains ensembles de serveurs - pour distinguer des serveurs de production et des serveurs de développement par exemple - et appliquer ensuite des actions spécifiques en fonction de ce classement. L'interface est mise à jour de manière dynamique, si bien que les administrateurs n'ont pas besoin de rafraîchir les pages de la console quand ils font des modifications. Pour les clients qui réalisent leurs propres panneaux de contrôle, l'API OpenStack propose une interface standard qu'ils peuvent utiliser pour tous les services OpenStack. « L'API OpenStack offre beaucoup plus d'options pour la programmabilité », explique encore Mark Interrante. « Le client peut naviguer entre les fournisseurs de services OpenStack, ou entre Rackspace et un cloud interne, en pointant simplement vers le service approprié. Les nouveaux services devraient offrir une flexibilité similaire », a-t-il ajouté.

Accès à des bases MySQL en juillet, stockées sur SAN ou SSD

A partir du mois de juillet, Rackspace permettra d'accéder à une base de données relationnelle MySQL via l'API OpenStack. Les utilisateurs pourront alors créer, alimenter et gérer une base MySQL complète par l'intermédiaire du service Cloud Database de Rackspace. Ces bases seront sauvegardées dans un SAN (Storage Area Networks) redondant pour plus de fiabilité. Un autre service, Cloud Block Storage, permettra le stockage brut de données, soit de l'entreposage en blocs via un SAN, soit du stockage sur disques SSD, une option plus rapide, mais plus chère. Avec OpenStack, le client pourra aussi réserver un bloc de stockage indépendant de tout serveur déjà géré par l'entreprise. Enfin, avec le service Cloud Networks, les clients vont pouvoir mettre en place des réseaux virtuels sur leurs serveurs Rackspace réservés. Les utilisateurs pourront configurer plusieurs réseaux autonomes, et affecter à chaque réseau virtuel sa propre politique de sécurité et d'usage.

Rackspace n'a pas dévoilé les prix de ces services de base de données, de stockage et de réseaux. Mais, selon Mark Interrante, ils seront très concurrentiels, comparés à d'autres offres de cloud computing, comme celles d'Amazon. Les services de stockage et de réseaux seront gratuits pendant la période de test.

Fondée en 1998, Rackspace propose des services d'hébergement de serveurs dédiés, de messagerie, et des installations en colocalisation. L'entreprise compte environ 172 000 clients. C'est elle qui a dirigé le développement initial d'OpenStack, à partir d'une fonctionnalité centrale développée par la NASA.

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(16/04/2012 16:21:28)

Intel destine aussi ses puces basées sur Ivy Bridge aux tablettes sous Windows 8

Si l'on en croit une diapositive aperçue lors de l'Intel Developer Forum, qui s'est tenu la semaine dernière à Beijing, en Chine, Intel espère que ses puces Core-i, reposant sur l'architecture Ivy Bridge, trouveront aussi leur place dans les tablettes. La diapo en question montre une tablette reliée à des manettes de jeu et une autre connectée à un clavier, et le texte l'accompagnant indique que ces tablettes fourniront « des performances de pointe. » Celles-ci pourraient intégrer des processeurs comportant un maximum de quatre coeurs, une mémoire basse-énergie et d'autres spécificités qui permettent d'économiser l'énergie et de prolonger la vie de la batterie.

Jusqu'à présent, la stratégie d'Intel dans le domaine des tablettes tournait autour des puces Atom basse consommation. Mais l'entreprise prévoit de livrer de nouvelles puces pour tablettes, nom de code Clover Trail, plus tard cette année, qui seront en mesure d'offrir une autonomie de neuf heures aux terminaux tournant sous Windows 8.

Les prochains processeurs pour terminaux mobiles basés sur Ivy Bridge d'Intel étaient principalement destinés à équiper une nouvelle génération d'ordinateurs portables fins et légers. Intel a fait la promotion de ces ultrabooks, notamment pour pallier à sa faible présence sur le marché des tablettes. Pour le fondeur, les ultrabooks sont une alternative à ces dernières, d'autant que ces ordinateurs portables légers permettent aux utilisateurs de consommer et de créer du contenu. Intel a aussi mis en oeuvre sur ces ultrabooks « Ivy Bridge » certaines fonctionnalités que l'on trouve couramment sur les ardoises numériques. Par exemple, certains modèles seront équipés d'écrans tactiles, et bénéficieront de fonctions de démarrage rapide et de la connectivité instantanée. Pour l'instant, Intel n'a pas indiqué si des fabricants allaient commercialiser ce type de terminal.

Nom de code Chief River, comme pour la plateforme Ultrabook

Intel a donné à sa plate-forme Ivy Bridge pour tablette le nom de code Chief River, le même que celui de la future plateforme pour ultrabook. Chief River prend en charge l'USB 3.0 et pourrait également supporter la norme Thunderbolt, avec donc la possibilité de voir apparaître ces ports sur tablette. « Les spécifications des tablettes Ivy Bridge pourraient être très proches de celles des ultrabooks, le clavier en moins », a déclaré Dean McCarron, analyste principal chez Mercury Research. Selon lui, Intel pourrait pousser en avant les tablettes haute-performance pour tester de nouveaux types d'utilisation pour les terminaux x86. « C'est une étape intermédiaire », a déclaré l'analyste. « Particulièrement dans le domaine du x86, l'évolution va vers un design modulable où le clavier devient optionnel », a ajouté Dean McCarron. « La tablette peut séduire les utilisateurs qui ont besoin de la performance d'un processeur Core, mais qui ont aussi besoin d'une plate-forme ultra-portable plus performante que celle offerte par les ordinateurs actuels », a déclaré l'analyste. L'usage de la tablette augmente dans les entreprises, et les utilisateurs ont peut-être envie d'un terminal performant qui ressemble à une tablette, mais avec un clavier séparé.
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Les processeurs Core comportent des fonctionnalités spécifiques directement intégrées dans la puce qui leur confèrent une performance et une sécurité que les puces Atom pour tablette ne possèdent pas. De plus, mis à part Windows 8, les tablettes équipées de processeurs Core offriront un meilleur rendu graphique avec DirectX 11 qui est pris en charge par la puce Ivy Bridge. Dean McCarron ne sait pas quelle version spécifique de processeur Intel destine aux tablettes, mais selon lui, la série 7 des puces Ivy Bridge pourrait être adaptée pour les tablettes. « Les entreprises sont une meilleure cible pour les tablettes Ivy Bridge que les gamers, qui recherchent plutôt un affichage haute résolution, des taux de rafraîchissement élevés et des performances graphiques », a estimé l'analyste.

Contrecarrer la domination d'ARM

La plupart des tablettes actuelles intègrent des processeurs ARM. Les fabricants de puces à base de technologie ARM comme Nvidia et Qualcomm envisagent de mettre des puces quad-core plus rapides dans les tablettes. Selon les analystes, les processeurs ARM disposent d'un avantage en matière de consommation d'énergie, alors qu'Intel est meilleur sur les performances brutes. « Intel met la pression sur ses puces Atom et son architecture Ivy Bridge pour voir s'il peut prendre des parts de marché à son rival ARM », estime Jim McGregor, analyste indépendant spécialisé dans le secteur des processeurs. « Il s'attaque au marché de toutes les façons possibles pour y mettre un pied », ajoute-t-il tout en rappellant que, jusqu'à présent, les efforts d'Intel ont eu un effet limité. « Il y a maintenant sur le marché des tablettes pour joueurs à base de processeurs ARM, et il se peut qu'Intel essaye aussi d'introduire ses puces Ivy Bridge sur ce marché afin de contrecarrer la domination d'ARM », envisage encore l'analyste.

« Intel travaille en partenariat avec Microsoft sur des tablettes sous Windows 8, mais également avec Google sur Android, de sorte qu'il devra prendre soin de jouer finement sa partie », considère Jim McGregor. Le gain de performance apporté par les puces Ivy Bridge d'Intel pourrait être pertinent pour faire tourner des applications de productivité spécifiques sur les deux systèmes d'exploitation, comparé à ARM. « Si les performances sont meilleures, alors Intel pourrait avoir l'avantage », conclut Jim McGregor.

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(16/04/2012 09:35:49)

Les équipes marketing personnalisent l'e-mail avec MailInBlack

L'éditeur MailinBlack, connu pour ses logiciels antispam lance une nouvelle activité, dans la gestion des emails, sans notion de sécurité. Il a lancé deux produits : MailinBlack Footprint et Accueil Numérique qui permettent de personnaliser les signatures des e-mails (accompagnées de messages marketing) et de gérer l'accueil des nouveaux correspondants.

Cette gestion de la communication à partir des emails appelle une nouvelle forme de revente. « Nous passons par un large panel d'agences de communication, nous explique Damien Neyret, directeur délégué de la société : des agences de communication, de web agency, des spécialistes de la e-reputation, qui vont agir en apporteurs d'affaires et en conseil ».

Cette nouvelle activité devrait représenter 50% du chiffre d'affaires de l'éditeur dès cette année et amener un nouveau canal de distribution, en plus de celui qui revend les antispams (une centaine de revendeurs, dont trente actifs).

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(13/04/2012 14:29:11)

Intel sortira ce trimestre ses puces serveur à transistor 3D

Intel livrera ses premières puces serveur Xeon intégrant des transistors 3D au cours de ce trimestre. L'arrivée de ces puces risque, selon les analystes, d'intensifier la bataille entre Intel et son rival AMD sur le marché du hardware pour le cloud. Les nouvelles puces Xeon sont basées sur la microarchitecture Ivy Bridge à venir et sont destinées à équiper en premier lieu les microserveurs, comme l'a indiqué Intel. Ces serveurs émergents présentent l'avantage d'être des matériels à basse consommation, intégrant des composants partagés conçus principalement pour les serveurs web et les applications cloud.

Les nouvelles puces remplaceront les Xeon E3 existantes, basées sur la microarchitecture Sandy Bridge, qu'Intel avait sortie en mars 2011 pour lancer le microserveur. La popularité de ces types de machines, encore à leurs débuts, devrait augmenter en même temps que les services web et cloud des datacenters. Actuellement, Intel domine le secteur des centres de calcul et les puces du fondeur sont utilisées dans la majorité des serveurs livrés aujourd'hui. Mais le fabricant a beaucoup investi dans les microserveurs afin de proposer une alternative basse-consommation aux systèmes traditionnels, en racks, blades ou en tours, qui doivent supporter des charges de travail toujours plus intenses, notamment pour gérer les bases de données.

Des puces 37% plus rapides 32 nm à transistors 2D

Selon Intel, à quantité d'énergie consommée égale, les nouvelles puces Xeon pour microserveurs surpasseront les puces précédentes. Ces améliorations sont dûes en grande partie aux transistors 3D qui entrent dans le nouveau procédé de fabrication à 22 nanomètres du fondeur. Intel indique que les transistors 3D consommeront un peu moins de la moitié de l'énergie tout en étant 37% plus rapides que les puces existantes fabriquées selon le processus à 32 nm mettant en oeuvre des transistors 2D. La technologie des transistors 3D Tri-Gate remplace l'agencement plat à deux dimensions par une structure en trois dimensions réalisée à partir du substrat de silicium. Le site technologique Anandtech affirme que les performances du processeur Ivy Bridge seront 5 à 15% supérieures à celles du chip Sandy Bridge.

La stratégie d'Intel pour étendre sa présence dans le secteur des microserveurs s'appuyait aussi sur un partenariat avec le fabriquant de serveurs ultra-denses SeaMicro. Mais celui-ci a été absordé par AMD fin février pour la somme de 334 millions de dollars. Pour riposter à cette acquisition, considérée comme un revers pour Intel, le fondeur a annoncé qu'il développerait sa propre technologie I/O et sa propre puce pour améliorer les performances des microserveurs. « Ces appareils seront de plus en plus pertinents pour répondre aux contraintes physiques et économiques auxquelles sont confrontées les datacenters », a déclaré Dan Olds, analyste principal pour le Gabriel Consulting Group. « Si l'on regarde du côté du calcul haute performance, on voit tout de suite que la principale limitation concerne le facteur énergétique. Il est inévitable que cette contrainte devienne un élément de premier plan», a encore déclaré l'analyste.

Intel et AMD se font activement concurrence sur ce marché du microserveur pour répondre à ces limitations. Le premier occupe le terrain des performances, quand le deuxième mise largement sur le prix, estime Dan Olds.

Puce Atom à basse consommation au 2e trimestre

Récemment, AMD a lancé ses puces Opteron 3200 pour microserveurs qui, selon lui, offre un coût par coeur peu élevé. Les AMD 3200 sont vendus entre 99 et 129 dollars, alors que le prix des processeurs E3 d'Intel démarre à 189 dollars. Selon les analystes, AMD devrait aussi remplacer les puces Intel actuellement utilisées dans les serveurs SeaMicro avec des puces Opteron. « Les nouvelles puces d'Intel sont plus performantes, mais l'adoption des microserveurs pourrait finalement dépendre de l'application finale », a déclaré Dean McCarron, analyste principal chez Mercury Research. « Pour les entreprises qui ont besoin d'évolutivité, le prix est peut-être un élément moins important », selon lui.

« Différents modèles de microserveurs viennent juste d'arriver sur le marché. La concurrence entre Intel et AMD est intense pour gagner sa place dans les mega centres de calcul où sont déployés des milliers de serveurs destinés à traiter les applications cloud, un domaine où la demande est très forte », a déclaré Dean McCarron. Intel a également dit qu'il livrerait bientôt sa puce Atom basse consommation pour les microserveurs au deuxième semestre 2012. La puce 64 bit consommera 6 watts et offrira toutes les fonctionnalités clés des serveurs, notamment la virtualisation et la mémoire ECC. La puce sera fabriquée selon le processus de gravure à 32 nanomètres et ne comprendra donc pas de transistors 3D.

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(10/04/2012 15:35:15)

Fujitsu ouvre les portes de ses labs

Selon le patron du principal département de recherche de Fujitsu, ce serait une erreur de réduire les investissements dans les nouvelles technologies à cause de la crise économique. « Parce que la recherche travaille sur le long terme, il est important que les fonds qu'on lui consacre ne soient pas trop dépendant de conditions économiques à court terme », a déclaré Tatsuo Tomita. Celui-ci s'exprimait la semaine dernière au cours de la journée portes ouvertes que les laboratoires de l'entreprise ont organisé à Kawasaki, dans la proche banlieue de Tokyo.

Fujitsu, qui a développé le supercalculateur K le plus rapide du monde, est connue pour ses travaux de recherche et de développement. Quels que soient les bénéfices réalisés, l'entreprise japonaise a consacré en moyenne 5% de ses revenus annuels à la création d'une nouvelle technologie. Et d'ailleurs, ses revenus ont fortement chuté au cours du récent ralentissement économique. Selon Tatsuo Tomita, le financement de la recherche ne doit pas être basé sur les bénéfices, mais plutôt sur les recettes, qui « reflètent mieux l'état de l'entreprise. » Celui-ci a réaffirmé que Fujitsu continuerait ses efforts dans la recherche, et que celle-ci se concentrerait notamment sur les technologies cloud et serveur, alors que l'entreprise cherche à prendre de la distance avec son image historique de fabricant de matériel électronique.

Analyse prédictive des défauts à venir

Un certain nombre de projets de recherche montrés lors de la journée portes ouvertes dans les laboratoires de Fujitsu reflètent ce changement. Les chercheurs ont montré des technologies qui permettent d'analyser rapidement de grands ensembles de données collectées à partir de milliers de capteurs installés sur le terrain, ainsi que des logiciels pour prédire les défauts de certains produits à partir de l'analyse de documents publics et de rapports, et un système pour réduire le nombre de lectures nécessaires sur les disques durs hébergeant des bases de données volumineuses.

Fujitsu a également montré le prototype d'un nouveau type de centre de calcul conteneurisé. Ces datacenters sont toujours plus populaires, car ils peuvent être rapidement installés et configurés. Mais les versions occidentales, généralement de la taille d'un conteneur de transport standard, sont souvent trop grandes pour être utilisées dans les espaces plus réduits de Tokyo. La version proposée par Fujitsu occupe l'espace d'une voiture de taille moyenne. Le constructeur a également choisi l'option peu répandue d'intégrer des serveurs sans ventilateurs internes. Le système préfère compter sur l'ajout d'une grosse unité de refroidissement chargée de surveiller les températures des CPU de chaque serveur et de l'ajuster en conséquence. Fujitsu prévoit de tester son prototype de datacenter conteneurisé au Japon pendant la saison d'été, chaude et humide. Avec une température extérieure de 35 degrés Celsius, le constructeur estime qu'il peut théoriquement réduire la consommation électrique de 40% par rapport aux versions traditionnelles.

Des assistants robotiques pour rester en contact avec des parents âgés

L'entreprise japonaise a également montré ses « teddy robots» expérimentaux, qui peuvent accompagner des personnes grâce aux caméras logées dans leurs narines et répondre au toucher ou à la pression. Ces ours-robots sont destinés à devenir les compagnons de personnes âgées et handicapées. Fujitsu leur ajoute toujours plus de fonctionnalités, comme la capacité à identifier l'humeur de leurs propriétaires et celle de stocker des données en ligne. Selon Toshiko Morita, qui dirige le département concsacré à l'interaction humaine, Fujitsu espère pouvoir utiliser les informations sur l'humeur pour aider les familles à rester en contact avec leurs parents âgés, aussi bien ceux séjournant dans des centres de soins, que ceux vivant à domicile. « Les données peuvent être envoyées à la famille, de sorte que celle-ci peut rester en contact avec un parent à distance, » a t-il expliqué.

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(06/04/2012 12:33:28)

Citrix place CloudStack chez Apache et abandonne OpenStack

Citrix a abandonné sa distribution Olympus OpenStack pour se concentrer sur son système d'exploitation Open Source CloudStack, qu'il vient de faire accepter comme projet par l'Apache Software Foundation. Dans son annonce, Citrix a précisé que CloudStack continuerait à supporter les API d'Amazon, estimant que ce soutien était crucial pour le succès des plates-formes cloud. Citrix a sans doute reçu l'accord préalable d'Amazon avant de faire cette déclaration.

L'abandon d'OpenStack est peut-être aussi un coup porté contre ce système collaboratif pour le cloud. Ce dernier a du affronter certaines critiques suite à des décisions stratégiques qui auraient contribué à rendre certains utilisateurs dépendant de la plate-forme. Mais les experts n'ont pas tardé à affirmer que la décision de Citrix n'aurait pas d'impact significatif sur OpenStack.

Fondation Apache contre Fondation OpenStack

C'est mardi que Citrix a lancé CloudStack 3.0 sous licence Apache 2.0. L'entreprise prévoit également d'offrir une distribution commerciale d'Apache CloudStack. Ce système d'exploitation Open Source pour le cloud a été acquis par Citrix l'an dernier en même temps que le rachat de Cloud.com. Selon le vendeur, cette décision aurait reçu un large soutien de la part des entreprises utilisatrices de CloudStack ou de celles qui ont rendu leurs produits compatibles avec le système d'exploitation pour le cloud. « Cinquante fournisseurs de logiciels et de services, dont Engine Yard, RightScale, CumuLogic, Puppets Labs, HortonWorks, Opscode, Equinix, Juniper Networks et ScaleXtreme soutiennent le projet. Et plus de 100 clouds commerciaux utilisent CloudStack, dont certains font tourner des dizaines de milliers de serveurs, » a déclaré Citrix.

Le vendeur pense que l'Open Source est la clé du succès pour la plate-forme cloud. « Contrairement aux générations précédentes, nous croyons que le développement de cette plate-forme cloud va tirer profit de technologies qui auront fait leur preuve dans des nuages de taille importante, avant d'être mises à la disposition des clients sous licence Open Source », a déclaré Sameer Dholakia, vice-président et directeur général des plates-formes cloud chez Citrix. « C'est ce qui s'est passé avec les technologies cloud comme Hadoop, Hive et Cassandra, tous des outils Open Source qui servent à construire ou à gérer des bases de données, » a-t-il fait remarquer. « Nous pensons qu'il va se passer la même chose avec les plates-formes cloud qui vont faire tourner ces nouveaux services. »

Faire aussi bien que Red Hat

Citrix croit au fort potentiel de sa plate-forme et espère faire aussi bien que Red Hat, qui rapporte des centaines de millions de dollars avec la vente de produits basés sur Linux. L'éditeur au chapeau rouge vient d'ailleurs de passer la barre du milliard en chiffre d'affaires. « Nous allons mettre sur le marché une distribution commerciale d'Apache CloudStack qui a des chances de devenir très populaire, » a-t-il ajouté. « Parce que les clients auront envie d'acheter ce type de logiciel à une entreprise bien établie comme Citrix, » a-t-il encore déclaré. « Nous prévoyons de réaliser des investissements à « sept chiffes » en ingénierie et en marketing sur le projet Apache CloudStack, » a-t-il encore confié.

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La décision de Citrix d'abandonner OpenStack, implique qu'elle cesse tout travail sur la distribution. OpenStack a décidé de créer une fondation pour soutenir son projet. « L'idée était de donner plus de légitimité à ce logiciel, mais ce choix a rendu OpenStack moins attrayant pour Citrix, » a déclaré  Sameer Dholakia. « En tant qu'entreprise, Citrix ne pense pas que la création d'une fondation soit une question secondaire. Nous pensons que c'est un engagement et un risque qu'il n'est pas nécessaire de prendre vis-à-vis d'un programme aussi critique ... surtout quand il existe déjà une Fondation comme Apache qui a fait ses preuves, » a-t-il déclaré. De plus, Citrix va pouvoir s'appuyer sur les API d'Amazon, ce qui signifie que les clients vont pouvoir déplacer facilement leurs charges de travail entre Amazon Web Services et d'autres cloud - en particulier, des clouds privés - qui supportent également les API d'Amazon.

La guerre des APi ne fait que commencer

Si OpenStack supporte certaines API d'Amazon, le projet semble plus enclin à supporter ses propres API. « Amazon a inventé et a créé ce marché. Nous pensons que pour avoir du succès dans ce secteur, il faut proposer une plate-forme avec un fort degré d'interopérabilité avec Amazon, » a estimé le vice-président et directeur général des plates-formes cloud chez Citrix.

Il y a quelques semaines à peine, Amazon avait annoncé qu'elle soutenait le choix d'Eucalyptus de supporter les API d'AWS. C'était la première fois qu'Amazon proposait un tel support en matière d'API. À l'époque, les experts disaient que certaines entreprises rechignaient à utiliser Eucalyptus parce qu'elles ne savaient pas si Amazon avait approuvé l'utilisation de son API. Sans cette approbation, les utilisateurs finaux s'inquiétaient des violations potentielles de la propriété intellectuelle. Par ailleurs, Amazon pouvait aussi modifier son API de manière à empêcher l'interopérabilité entre un cloud Eucalyptus et les clouds d'Amazon. Après l'annonce concernant Eucalyptus, les entreprises ont été rassurées, estimant que le partenariat garantissait qu'Eucalyptus resterait compatible avec les API d'Amazon, et qu'Eucalyptus pourrait plus rapidement supporter davantage d'API d'Amazon. Citrix ne communiquerait pas sur le sujet si, lui aussi, n'avait pas obtenu le soutien officiel d'Amazon. Le vendeur a d'ailleurs laissé entendre que c'était bien le cas. « L'élément le plus important dans l'annonce d'Eucalyptus, c'est qu'elle n'était pas exclusive. Je ne peux pas dire que nous ferons une déclaration publique aussi explicite », a déclaré Sameer Dholakia.

Encore des liens avec OpenStack

Mais Citrix ne tourne pas entièrement le dos  à OpenStack. « Nous allons continuer à jouer un rôle actif dans la communauté OpenStack, » a  ainsi déclaré le vice-président et directeur général des plates-formes cloud chez Citrix. Notamment, le vendeur va continuer à travailler avec OpenStack pour rendre la plate-forme compatible avec l'hyperviseur de Citrix. « De plus, au fur et à mesure que les composants OpenStack gagneront en maturité, Citrix en intégrera certains dans sa propre pile, » a-t-il ajouté.

Selon un analyste, la communauté OpenStack ne va pas regretter le départ de Citrix. « Pendant plusieurs mois, la communauté OpenStack a eu l'occasion de travailler avec Citrix pour fusionner les codes de CloudStack et d'OpenStack. Si cette annonce avait vraiment été un coup dur pour eux, ils auraient fait quelque chose pour l'éviter. « En d'autres termes, je ne pense pas que les développeurs OpenStack soient très concernés par le fait que Citrix reste ou s'en aille », a déclaré Rachel Chalmers, directeur de recherche en infrastructure pour The 451 Group. OpenStack est supporté par de grands bailleurs comme AT&T, Dell et HP. « Il est trop tôt pour apprécier vraiment  l'impact de la décision prise par Citrix, » a déclaré Stephen O'Grady, analyste chez Redmonk. « Évidemment, ce n'est pas une bonne nouvelle pour OpenStack, mais c'est aussi très prématuré de prédire l'effet possible. Certes, les contributeurs d'OpenStack ont réussi à donner un certain élan à ce projet. Il sera intéressant de voir quel impact cette nouvelle aura sur leur motivation, » a-t-il déclaré.

(...)

(05/04/2012 14:53:03)

OpenStack Essex, un OS cloud encore plus stable selon ses partisans

« Essex, la cinquième version d'OpenStack, comprend 150 nouvelles fonctionnalités et améliorations, » a déclaré Jonathan Bryce, co-fondateur de Rackspace Cloud et président du conseil d'administration de l'OpenStack Project Policy. « Cinquante-cinq entreprises et 200 développeurs ont contribué au code d'Essex, » a-t-il ajouté.

Pour améliorer la stabilité, les développeurs d'OpenStack ont consacré cette fois les six dernières semaines du planning de sortie à effectuer des tests. « Ils ont ainsi pu s'assurer que cette version était encore plus stable que la précédente, » a déclaré Jonathan Bryce. « Certains tests ont été réalisés sur des clouds à gros débit et ont servi en retour à modifier le projet afin de stabiliser le logiciel pour une utilisation à grande échelle, » a déclaré Michael Crandell, PDG de RightScale. La stabilité d'Essex pourrait convaincre les architectes de services Cloud importants - publics ou privés - à se tourner vers des implémentations commerciales du produit. « L'intérêt autour d'OpenStack est très grand, mais en terme de mises en oeuvre, la production n'a pas vraiment suivi, » a reconnu le PDG de RightScale.

Des pièces mieux intégrées les unes aux autres

Dans Essex, l'intégration entre les divers composants OpenStack a également été améliorée. « Pour ceux qui engagent des déploiements OpenStack complets, Essex leur permet de gérer beaucoup plus facilement ces configurations avec toutes les différentes pièces liées les unes aux autres, » a déclaré Joshua McKenty, CEO de Cloud Piston. La start-up propose aux entreprises une distribution OpenStack qu'elles peuvent utiliser pour construire des clouds privés. « Essex rend de nombreuses fonctions OpenStack plus extensibles et enfichables, » a encore déclaré Johathan Bryce. C'est ainsi que nous avons pu ajouter dans Essex le support pour les options de stockage en mode blocs de Nexenta, et les baies de SolidFire et de NetApp. En outre, Essex s'est enrichi d'un tableau de bord pour le provisioning à la demande, de façon à permettre de le relier facilement à des produits de monitoring et de services de tierces parties. « Le framewok des plug-ins est plus mature », a affirmé Joshua McKenty. Pour la première fois également, Essex inclut un système de gestion des identités qui permet aux utilisateurs de s'authentification une seule fois pour tous les projets OpenStack qu'ils font tourner, » a précisé Jonathan Bryce.

Swift, la fonctionnalité de stockage d'objets d'OpenStack, a également été mise à jour, notamment la possibilité de supprimer des objets en accord avec les politiques de conservation des documents, plus de nouvelles protections contre la corruption et la dégradation des données, et des améliorations dans la reprise après sinistre. « Quand on met tout ça ensemble, on se dit qu'on est en présence d'un OS Cloud complet que l'on peut utiliser pour gérer le traitement, le stockage et les fonctions réseau. On peut tout gérer à travers une interface Web et profiter de tous les composants intégrés, » a fait valoir Jonathan Bryce.

OpenStack contre CloudStack

La mise en oeuvre d'Essex par les utilisateurs d'OpenStack devrait varier. Cloud Piston pense l'utiliser vers la fin du troisième trimestre de cette année. « Nous sommes impatients de profiter des améliorations d'Essex et nous croyons en la stabilité de cette version. Mais nous procèderons à quelques mois de tests avant la mise en production...», a déclaré Joshua McKenty. La start-up, qui a des utilisateurs dans des régions comme l'Asie du Sud-Est, préfère prendre le maximum de précautions avant la mise en route, car si des problèmes venaient à surgir, le vendeur devrait dépêcher un ingénieur sur le terrain pour assister son client.

« Certains vendeurs, comme Rackspace, ont déjà travaillé avec toutes les « release candidate » de la nouvelle version d'Essex et pourrait être prêt à utiliser rapidement l'OS, peu après sa sortie, » a déclaré Michael Crandel. AT&T, Dell, Hewlett-Packard et Internap ont tous annoncé ou lancé des clouds publics tournant sous OpenStack. Des revendeurs comme Cloud Piston proposent aussi désormais aux entreprises des solutions pour construire leurs propres cloud sous OpenStack.

La sortie d'Essex OpenStack a été légèrement assombrie cette semaine par une annonce importante de Citrix. En effet, ce dernier a fait savoir qu'il avait décidé d'abandonner sa distribution OpenStack pour se consacrer entièrement à sa propre solution CloudStack. D'autant que celle-ci a été accueillie dans l'incubateur de projets de l'Apache Software Foundation. Les partisans d'OpenStack ont minimisé cette décision. De leur avis, OpenStack a une longueur d'avance et elle est susceptible d'attirer de nombreux développeurs pour contribuer au projet.

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(04/04/2012 11:44:49)

Hyperweek bascule son réseau social en marque blanche dans le cloud

La plateforme Hyperweek, qui offre aux entreprises une communauté en marque blanche, est désormais disponible depuis le cloud, et activable en un clic. Cela signifie que toute entreprise désireuse de créer son propre réseau social d'entreprise peut le faire en toute indépendance et ce sans aucun délai d'attente. Une période test d'un mois gratuite est en outre offerte à tout nouvel utilisateur.

«Cette nouvelle offre», se réjouit Raphaël Brinner, CEO et fondateur de la plateforme suisse, «rencontre un grand succès. En l'espace de trois jours, ce ne sont pas moins de 45 entreprises qui ont ouvert un compte et commencé à créer leur réseau social, dont plusieurs réseaux potentiels de 10 000 personnes». Des groupes comme Publigroupe et Opendata.ch font partie des premiers à avoir commencé à tester cette nouvelle plateforme.

A l'heure actuelle, les services de Hyperweek sont hébergés sur les services cloud d'Amazon en Irlande. «Une solution suisse avec cloudsigma à Zurich est en cours d'évaluation», indique toutefois Raphaël Brinner. «En effet, nous avons un certain nombre de demandes, notamment de départements de l'administration fédérale, dont les données doivent pour des raisons légales être hébergées en Suisse».

Dans le but de poursuivre son développement, la jeune compagnie genevoise vient également de lever 500 000 de francs par l'intermédiaire de Creapole et Investiere. Le montant sera réinvesti dans le roadmap (évolution) et la distribution de la plateforme, nous indique Raphaël Brinner.

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