Croissance à deux chiffres en 2011 pour Dassault Systèmes, premier éditeur de logiciels français, spécialisé dans les solutions de PLM (gestion du cycle de vie des produits). Il vient d'annoncer pour l'année écoulée un chiffre d'affaires IFRS de 1,78 milliard d'euros en progression de 14% en chiffres publiés (+16% à taux de change constant). Sur douze mois, ses ventes de logiciels et services associés (maintenance) ont progressé de 15%, à 1,6 milliard d'euros.

Année record, souligne Bernard Charlès, PDG du groupe, dans un communiqué en pointant les ventes du 4e trimestre, supérieures à ses prévisions et qui dépassent pour la première fois le demi-milliard d'euros, à 512 M€ (+11%), avec une progression de 13% sur les ventes de licences et de 8% sur les revenus récurrents. Au total, le chiffre d'affaires licences et services associés a représenté 462,1 M€ (+10%) sur le trimestre. Sur la période, le bénéfice par action s'établit à 0,68 euros (+6%) et la marge opérationnelle atteint 26,5% du chiffre d'affaires. Sur l'année, le groupe a enregistré 2,33 euros de bénéfice par action (+28%) et 24% de marge opérationnelle (IFRS). Enfin, le flux de trésorerie (cash flow) est supérieur à celui de l'an dernier, 450,9 M€ contre 408,3 M€ en 2010.

Projet de cloud avec Vivendi/SFR

Dassault Systèmes a par ailleurs confirmé avoir monté un autre projet de cloud avec Vivendi/SFR ainsi que l'avaient publié hier nos confrères du magazine Challenges. Les partenaires apportent 75 M€ chacun, avec un objectif de chiffre d'affaires de 1 milliard d'euros en 2020. Le dossier a été transmis au gouvernement et ses promoteurs attendent maintenant une réponse. On se souvient que l'éditeur a quitté en décembre 2011 le consortium Andromède qui travaillait sur un projet de cloud souverain avec Orange et Thalès. Bernard Charlès a confié ce matin à BFM Business que la structure de coûts ne permettait pas d'avoir une solution compétitive. Orange et Thalès cherchent un autre partenaire pour remplacer Dassault Systèmes. Le nom de Bull a été évoqué et Atos s'est porté candidat. 

Une année tirée par Catia