Initialement prévu en avril 2009, le procès intenté par AMD contre Intel n'aura lieu qu'en février 2010. AMD accuse Intel de pratiques anticoncurrentielles : selon le plaignant, Intel aurait menacé des entreprises en Asie, en Europe et en Amérique du Nord de mesures de rétorsion si elles devenaient clientes d'AMD. Toujours selon AMD, Intel aurait poussé des clients comme Dell, Sony, Gateway et Hitachi à signer des accords exclusifs en échange d'avantages financiers. Intel avait répondu après le dépôt de la plainte, en 2005, qu'AMD ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même pour expliquer son retard en parts de marché. Si Intel a en effet reconnu ajuster parfois ses prix à la baisse, le fondeur indique qu'il ne doit son succès qu'à ses capacités d'innovation et de production. La procédure engagée par AMD n'est pas la seule à laquelle Intel doit faire face. Le fabricant de processeurs a ainsi été condamné pour abus de position dominante en Corée, et il est dans le collimateur de l'Etat de New York ainsi que dans celui de la Commission européenne.