Du côté du designer de processeurs, la technologie Flash au même titre que le succès des tablettes comme l'iPad d'Apple pourraient être à l'origine du retard dans l'arrivée des smartbooks sur le marché, a expliqué à nos confrères de Zdnet, Ian Drew, directeur marketing d'ARM. En quoi Adobe serait responsable ? Tout simplement car « l'éditeur n'a pas livré l'intégration logicielle pour la technologie Flash à temps, quelque chose de crucial pour ces terminaux qui sont Internet centric » souligne le responsable. Quelques fabricants comme Lenovo et HP avaient annoncé des petits netbooks ou des super smartphones pour cette année, équipés de puces ARM basse-consommation, mais le retard d'optimisation de Flash a renvoyé le lancement de ces produits.
Autre dissonance sur Flash, à travers un entretien réalisé par le site TechRadar, avec Phillip Grønvold, analyste produit chez Opera. Il estime que « aujourd'hui le contenu sur Internet est dépendant de Flash, si vous l'enlevez, vous n'avez plus Internet » et d'ajouter « qu'il souhaite un web avec des standards ouverts, ce que ne propose pas Flash aujourd'hui ». Il rejoint en grande partie les récriminations de Steve Jobs avec une pointe d'humour supplémentaire, « on sait que cette technologie est un container qui fait peu de cas, du processeur, du WiFi, de l'autonomie, des usages, etc. Vous pouvez même faire cuire un oeuf sur votre terminal en lancent une application Flash ».
ARM et Opera critiquent aussi Flash
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Petit jeu de massacre, exutoire après les propos de Steve Jobs, il est de bon ton de taper sur la technologie Flash. Après Microsoft, c'est au tour d'Opera et d'ARM de crier haro sur le baudet.
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