Après sa 14ème place au Top500 des supercalculateurs les plus puissants du monde, avec le Tera 1000-2 du CEO/DAM, AtoS a engagé au début de l’été une nouvelle étape de ses investissements dans le domaine du calcul haute performance en posant la 1ère pierre de son centre mondial d’essais de supercalculateurs, à Angers. La pose symbolique a eu lieu le 10 juillet en présence de Christophe Béchu, maire d’Angers et président d’Angers Loire métropole, de Paul Jeanneteau, vice-président Région Pays de Loire, et de Jean-Pierre Bernheim, vice-président d'Angers Loire métropole, président d'Angers Loire Développement.

Prévu sur une surface de 2000 m2, le nouveau centre sera construit près de l’actuel site industriel du constructeur français, sur l’avenue Patton. Il aura pour vocation de « permettre aux clients de tester leur supercalculateur en conditions réelles, avant livraison, afin de s’assurer de leur stricte conformité », explique Atos dans un communiqué. Le site viendra soutenir la mise au point de systèmes exascales et la recherche en informatique quantique. Un BullSequana X, supercalculateur de classe exascale, est actuellement assemblé à Angers avec un objectif de puissance d’un milliard de millards d’opérations par seconde.

21 supercalculateurs Atos dans le Top500 de juin 2018

Dans le classement mondial des supercalculateurs les plus puissants publié en juin, Atos place 21 de ses systèmes HPC dont 10 arrivent dans le Top 100. Le Tera 1000-2 du CEA/DAM qui se situe à la 14ème place est exploité par la direction des applications militaires du commissariat à l’énergie atomique. Il présente une performance Rmax de 12 petaflops et une puissance théorique avoisinant les 25 petaflops pour une consommation énergétique de 4 MW. Cette machine se place en tête des supercalculateurs généralistes du classement Top500, juste derrière le système HPC industriel du fournisseur d’hydrocarbures italien Eni. De la 1ère à la 12ème place, les autres supercalculateurs du Top500 ont été installés par des acteurs de la recherche et du monde académique. Sur les 21 ordinateurs Atos du Top500, 15 se trouvent en France, d’autres étant utilisés dans plusieurs instituts de recherche en Europe.

Un an après son lancement, l'Atos QLM est installé en France au CEA, à l'Université de Reims, en Europe et aux Etats-Unis, au laboratoire Oak Ridge du département américain de l'Energie. (Crédit : Atos)

En juillet, Atos a également dévoilé son nouveau simulateur quantique, l’Atos QLM (Quantum Learning Machine), système industrialisé prêt à l’emploi pouvant simuler jusqu’à 41 Qubits. Celui-ci sera notamment livré à FH Oberösterreich, l’Université des Sciences Appliquées de Haute-Autriche. Un autre événement a marqué l'actualité HPC d'Atos le mois dernier puisque le constructeur a décerné avec Genci son Prix Atos – Joseph Fourier 2018. Cinq lauréats se sont illustrés dans la simulation numérique, l’intelligence artificielle et le calcul quantique.

Sur son site, l’Université des Sciences Appliquées de Haute-Autriche explique que sur son campus de Hagenberg, la machine d'apprentissage quantique d'Atos est utilisée dans la recherche et l'enseignement, en particulier dans le domaine de la sécurité informatique. (Crédit : FH Oberösterreich)