Pour répondre à l'ensemble des acteurs, Thierry Breton a choisi de filialiser cette activité au sein d'une structure baptisée Atos WorldGrid. Elle sera effective au mois de juin prochain et sera dirigée par Jérôme De Parscau, spécialiste de l'énergie chez Atos Origin. Mille experts seront affectés à cette filiale et devrait générer 150 millions d'euros de chiffre d'affaires. Les ambitions sont fortes à l'horizon 2014 : 300 millions d'euros de revenus sont attendus pour les énergies intelligentes. « C'est le temps de le faire, le marché est mature » justifie le PDG d'Atos Origin en ajoutant « nos clients internationaux attendaient une réponse globale sur le grid ».

Une concurrence aiguisée

Côté concurrence, ils sont nombreux à revendiquer aussi des offres dans le smart grid, Cisco, Intel, IBM et même Google. Cependant, la SSII avance son expertise sur «  l'ensemble de la chaîne de la valeur, producteur, distributeur et utilisateur final » explique le futur responsable de Atos WorldGrid. Avec les annonces d'investissements de Bill Gates avec Toshiba dans la création de mini-centrales nucléaires ou l'autorisation donnée à Google de produire et commercialiser sa propre électricité, ce marché évolue et les besoins en informatisation sont énormes. Le gouvernement américain a débloqué en 2009 une enveloppe de 11 milliards de dollars sur le smart grid.

Prochaine étape pour Atos Origin, les réseaux sociaux d'entreprise.