Le distributeur de produits et services télécoms Avenir Télécom a publié des résultats en demi-teinte pour son premier semestre. Pas de souci du côté du chiffre d'affaires : il s'aligne à 395,3 ME et bondit de 25 % - 30 % à périmètre constant. Sur cette somme, 123 ME sont générés par le réseau de distribution directe qui progresse ainsi de 39 % sur un an. Le reste est issu du réseau indirect, lequel affiche une hausse de 20 %. si le résultat opérationnel croît de 27 % à 14,3 ME, le groupe doit en revanche assumer un recul important de son résultat opérationnel. Il chute ainsi de 21 % par rapport au premier semestre de l'exercice précédent et atteint 8 ME. Le groupe indique qu'une charge d'impôts alourdie a joué sur ce dernier indice. Peu sensible à cet argument, la bourse a vivement réagi aux résultats publiés : le titre Avenir Télécom a perdu plus de 8 %. Le distributeur a, par ailleurs, indiqué être à la recherche d'acquisitions. Selon Jean-Daniel Beurnier, le président du groupe, elles pourraient avoir lieu en Europe de l'ouest, dans des pays où Avenir Télécom est déjà implanté, soit la France, la Belgique, la Grande-Bretagne, l'Espagne ou le Portugal. Il s'agirait alors de "petites acquisitions". La société réfléchi également à s'installer dans de nouveaux pays, probablement en Europe orientale. Le groupe est déjà implanté en Pologne et en Roumanie.