Avec la v.12.1 d'Automic One Automation, CA Technologies livre la 1ère mise à jour de la suite d'automatisation de processus depuis l’acquisition de son éditeur autrichien en décembre dernier. Dans un contexte de transformation numérique qui accélère la cadence des livrables, la plateforme renforce ses capacités d’orchestration de la chaîne DevOps. La suite unifiée réunit trois grandes catégories de services : automatisation des workloads pour les équipes de production, automatisation des releases pour les équipes de développement, orchestration des services. L’offre « permet d’automatiser la chaîne de construction des applications et de déploiement pour tenir la cadence et assurer la fiabilité dans un contexte où les équipes livrent de nouvelles versions chaque semaine », nous a exposé Yann Guernion, directeur marketing produit d’Automic. Cela englobe « la gestion de projet agile et le test continu en passant par le monitoring des applications ».

Avec l’arrivée d’Automic au sein du portefeuille de CA Technologies, une intégration s’est faite entre les solutions respectives des deux éditeurs. One Automation permet maintenant d’orchestrer les activités gérées par la suite Modern Software Factory de l’éditeur américain, depuis le développement jusqu’au déploiement en production. Sur la v.12.1, de nouvelles capacités d’automatisation ont été mises en place pour les développeurs et les opérationnels. « L’objectif est d’automatiser toutes les tâches manuelles sujettes à erreur ou à ralentissement », indique Yann Guernion en expliquant par exemple qu’en cas d’informations venant du contexte métier, la solution peut effectuer des actions sans demander de validation manuelle. Il cite le cas d’un exploitant de salles de cinéma aux Etats-Unis qui automatise ainsi certaines actions marketing. Le volume des ventes dans les 500 salles est injecté dans le moteur d’analyse de la plateforme. Lorsqu’une baisse de fréquentation intervient, une campagne Twitter est activée sur la zone géographique concernée. « Cela permet de reconnecter les activités automatisées et les activités métiers », souligne le directeur marketing produits d’Automic. « Auparavant, il fallait lancer des programmes à heure fixe avec une intervention humaine, désormais on peut obtenir des informations dans le contexte métier ».

Dans sa v.12.1, la plateforme Automic One Automation peut prendre des décisions sur les données métiers externes sans demander de validation manuelle.

Orchestrer les données de test sur un cycle applicatif

La plateforme affiche l’état de fonctionnement des différents processus en cours. Les données de reporting fournissent des informations liées d'une part à l’automatisation et d'autre part à l’état du processus métier qui se déroule. « Lorsqu’il y a une erreur, la plateforme peut poser une question et attendre un input de l’utilisateur pour continuer ou arrêter les traitements en cours. Cela permet donc de se recentrer sur d’autres tâches ayant plus de valeur ».

L’intégration créée entre One Automation et la Modern Software Factory permet par ailleurs d’orchestrer les données de test sur un cycle applicatif, nous a encore expliqué Yann Guernion. Dans une démarche DevOps, on peut déployer les modules applicatifs dans l’environnement et déployer de façon automatisée des jeux de données de test anonymisés et fiabilisés. Notamment pour être en conformité avec le règlement général sur la protection des données personnelles (GDPR).

Intégration avec la gestion des accès à privilèges de CA

Un autre exemple d’intégration entre l’offre Automic et celle de CA Technologies intervient sur les outils de gestion des accès privilégiés (root, administrateur…). « Lorsque l’on déploie des applications, on crée de véritables usines à mots de passe. Notre produit se connecte alors à la solution de gouvernance de CA pour accéder en mode privilégié aux différents systèmes », indique Yann Guernion. « Moins d’un an après le rachat d’Automic, cela montre la dynamique qui se met en place avec le monde CA », souligne-t-il.

En rachetant Automic, CA Technologies a également récupéré les solutions d’ordonnancement que l’éditeur autrichien avait acquises avec le rachat du Français Orsyp, en 2014 (lui-même ayant racheté Sysload en 2009). Parmi celles-ci, on trouve en particulier une solution bien connue du monde de la production informatique, Dollar Universe, qui optimise les flux de traitements applicatifs en environnements hétérogènes.