« La combinaison de données provenant des capteurs, avec celles de services cloud, plus des données en local, peut s'appliquer à de nombreux secteurs », a déclaré Padmasree Warrior. « Cela va alimenter de nouveaux types d'applications qui nécessiteront davantage de réseaux programmables », a-t-elle ajouté.

Ouvrir les ASICs aux API

Au centre de la stratégie de l'entreprise, il y a donc ONE. Son objectif : permettre aux réseaux de mieux comprendre les applications. Le coeur de Cisco One s'appelle onePK (ONE Platform Kit). « Il comprendra 710 API que les développeurs pourront utiliser pour tirer parti des fonctionnalités des équipements réseaux, actuels et futurs, de Cisco », a expliqué Rob Lloyd. « Ces API permettront aux développeurs d'accéder à la base matérielle installée de Cisco », a-t-il ajouté. ONE est la réponse de Cisco en matière de réseau SDN, mais l'entreprise affirme que son approche du SDN va au-delà de celle de ses concurrents, essentiellement focalisée sur la séparation de la couche de contrôle et de la couche de transport au niveau du réseau.

« Notre vision est beaucoup plus large. Nous voyons le réseau comme une plate-forme », a déclaré Padmasree Warrior. La société affirme que son approche permet une plus grande programmabilité. Selon Rob Lloyd, les ASIC, ces circuits intégrés programmables, apportent un autre élément de contrôle. Lors de la conférence, celui-ci a exhibé des puces pour le commutateur Catalyst 3850 et les routeurs ASR1000 Aggregation Services Routers de Cisco. « Les développeurs pourront avoir accès au logiciel qui tourne sur ces ASIC en passant par ONE. Avec ces puces ASICS dans les produits, avec ce logiciel et ces services, je pense que Cisco va vraiment bousculer l'industrie », a déclaré Rob Lloyd.