Face à l'obsolescence technologique mais aussi aux coûts importants, aux nécessités d'intégrer le télétravail et au manque d'agilité, les ERP, SIRH, CRM et applicatifs métiers traditionnels sont de plus en plus souvent remplacés. Pour des raisons pratiques, les SaaS sont souvent choisis. Pour faire le point sur le sujet et préciser les bonnes pratiques, CIO organise une CIO.expériences « Applicatifs métiers : renouveler en faveur de l'hybride et du standard ». Cette conférence en présentiel aura lieu le 26 janvier 2022 au Centre d'Affaires Paris Trocadéro, 112 Avenue Kléber, 75016 Paris.

Totalement hébergés et maintenus par l'éditeur, les SaaS ont, sur le papier, tout pour séduire. Mais les limites du modèle sont pourtant bien là et peuvent se rappeler au bon souvenir du DSI. D'abord, des besoins métiers pointus doivent être traités en dehors des standards. Cela implique de développer ces logiciels spécifiques, de leur choisir un hébergement (cloud ou non) et de les intégrer à un SI hybride. Un défi auquel les solutions de gestion des API répondent.

Une large autonomie aux métiers

La personnalisation grâce au low-code / no-code peut également être pertinente, en laissant une large autonomie aux métiers utilisateurs de la solution. Certains éditeurs de SaaS proposent d'ailleurs des PaaS à cette fin, avec une riche palette d'outils à intégrer et paramétrer pouvant même comprendre de l'IA. Le recours au cloud a tout de même lui aussi ses limites, notamment réglementaires avec, au premier chef, la problématique de conformité RGPD. Le SI devient de ce fait de plus en plus hybride à tous points de vue : cloud public/cloud privé/non-cloud, standard / spécifique ou SaaS / on premise.