Les premiers Etats Généraux du cybercitoyen se sont tenus aujourd'hui à la Bibliothèque Nationale de France François Mitterrand. Quatre tables rondes ont ponctué cette journée réflexion pour aborder les thèmes de l'e-administration, de l'éducation, du patrimoine numérique, de la cyberculture et de la cybercriminalité. A un an des élections présidentielles, cette journée, organisée par l'association Réseaux Citoyens, avait l'ambition de nouer le dialogue entre les différents acteurs de la révolution numérique. N'ayant assisté qu'à la première table ronde « Administration électronique et e-démocratie : quelles politiques mettre en oeuvre avec le cybercitoyen ? », nous pouvons regretter le très faible nombre d'auditeurs qu'aura attiré cette manifestation. Le regretter car les intervenants de qualité ont soulevé des débats qui invitaient le citoyen à anticiper les politiques de demain. Dans le discours d'ouverture, Abdul Waheed Khan, sous-directeur général de l'UNESCO pour la communication et l'information a justement souligné la place d'Internet dans l'exercice de sa responsabilité civile. Les Français se montrent pourtant emballés par l'administration électronique. Selon des chiffres publiés par les Echos le 28 juin, un foyer fiscal sur six a déclaré ses revenus en ligne cette année, soit deux millions de plus qu'en 2005. Néanmoins le succès des services en ligne ne prouve que le répondant de l'administré, pas celui du citoyen. * Illustration : Miguel Chevalier « Paradis artificiels ». Son oeuvre numérique accompagnait en toile de fond la journée des états généraux du cybercitoyen.