Le terme cloud computing fait référence à des services informatiques achetés et fournis à la demande à travers un réseau : Internet ou un réseau IP privé. La mise en oeuvre s'appuie sur un environnement hautement virtualisé et des systèmes de stockage hébergés dans des datacenters accessibles aux utilisateurs distants à partir d'une interface web. Pour les responsables informatiques, le cloud permet de mettre en route rapidement des ressources IT facilement extensibles, en les payant au mois, voire à l'heure. Les sommes ainsi déboursées entrent en comptabilité sous la forme de charges d'exploitation (contrairement à l'achat de serveurs et de licences qui constituent des dépenses d'investissement à amortir). En contrepartie, le cloud peut poser des problèmes de sécurité, nécessiter de faire des compromis sur les performances et il implique les coûts de réseaux inhérents à son usage.

SaaS et stockage en cloud public

Même s'ils ne le réalisent pas toujours, de plus en plus de DSI font appel à des services de cloud computing, quelquefois présentés, selon l'usage que l'on en fait, sous le nom d'« utility computing », de grid computing ou de software as a service. Une étude d'IDC a récemment montré que 60% des DSI européens recouraient à des services de cloud computing sans toujours le savoir.
Ce marché va progresser de façon significative dans les années qui viennent. L'an dernier, Gartner prévoyait qu'il pourrait atteindre 150 milliards de dollars en 2013 (contre 56 Md$ estimés en 2009).

Une grande partie de la croissance vient des applications hébergées dans des clouds publics, comme les Google Apps ou des logiciels tels que ceux de Zoho, accessibles sur Internet à tout utilisateur muni d'une carte de crédit, quand ils ne sont pas gratuits. Les outils de gestion de la relation client (CRM) ont également connu une adoption significative (popularisés par Salesforce.com), de même que les fonctions de comptabilité et de gestion des dépenses en ligne.