A l'occasion du "Dell Entreprise Day" à New-York, Larry Ellison et Michael Dell ont annoncé le renforcement de leur alliance et un futur radieux pour les solutions de clustering de base de données basées sur des serveurs Intel sous Linux.
Volontiers provocateur, Larry Ellison a raillé l'approche "on-demand" d'IBM et les problèmes d'évolutivité des systèmes RISC Unix. Selon lui la véritable approche "à la demande" n'est pas d'avoir un seul grand système, peu évolutif, mais de tirer parti des solutions de cluster pour assembler en une grille de calcul, un ensemble de serveurs banalisés Intel. Et d'entremettre son partenaire du jour en affirmant que "lorsque l'on a besoin de plus de puissance, il suffit d'ajouter un serveur Dell". Et en cas de panne d'un serveur, "il suffit de le remplacer par un autre, le cluster continuant à fonctionner sans difficulté". Un mode quasi parfait où le couple Linux/Intel permettrait également d'offrir un niveau de performance élevé à un tarif bien inférieur à celui des grands systèmes Unix.
Une position au final guère surprenante, notamment de la part de Dell. Pour le constructeur texan qui rechigne à se développer vers les marchés novateurs ou de niche en volume, l'approche cluster Linux est aujourd'hui la seule façon d'attaquer les serveurs Unix (environs 50 % du CA du marché des serveurs).
Pour Oracle, les clusters Linux sont un moyen de couper l'herbe sous le pied de Microsoft sur le marché des serveurs Intel. Mais cette stratégie pourrait lui aliéner de fidèles partenaires - du type Sun ou HP - dont les plates-formes hébergent aujourd'hui la plupart des grandes installations du SGBD Oracle.
Dell et Oracle prêchent la fin d'Unix et l'avènement des clusters Linux
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