Nouveau record pour Facebook : le réseau social s'est vu attribuer par un tribunal américain 873 M$ de dommages et intérêts de la part de plusieurs spammeurs ayant illégalement exploité des données personnelles de ses membres. Les pollueurs de boîtes à lettres ont été condamnés en vertu du CAN-SPAM Act, loi réprimandant le pollupostage. Depuis son vote il y a 5 ans, il s'agit du plus gros montant décidé par un tribunal. Le précédent record était détenu par MySpace, avec 230 M$. Le spammeur et ses complices avaient semble-t-il réalisé de fausses pages Facebook, afin de voler les informations de connexion des utilisateurs, pour ensuite envoyer quelque 4 millions de courriels pourris à leurs connaissances. Plus drôle, les profils des utilisateurs étaient modifiés, laissant apparaître qu'ils apportaient leur soutien aux produits miracles vantés dans les courriels, tels que les petites pilules bleues censées redonner de la vitalité à la gent masculine. Les polluposteurs interdits d'accès à Facebook Facebook et la Cour de Californie du Nord de San Jose n'ont pas goûté la plaisanterie : en vertu de la loi CAN-SPAM et de divers autres articles réprimant l'intrusion dans les systèmes d'information et préservant l'intégrité des données personnelles, les polluposteurs ont été condamnés et sont sous le coup d'une injonction leur interdisant à l'avenir d'accéder à quelque donnée que ce soit issue de Facebook.