Le marché français des documents et flux numériques a généré en 2006 un chiffre d'affaires de 1,84 Md€. C'est ce qu'indique une étude, réalisée par SerdaLAB et Archimag, avec le soutien de l'Aproged (association des professionnels du numérique), publiée à l'occasion du Forum des Acteurs du Numérique qui se tient du 09 au 10 octobre à Paris (Palais des Congrès). Le marché considéré englobe les éditeurs et distributeurs de logiciels de GED et de gestion de contenus, de workflow et de BPM (gestion des processus métiers), de lecture automatique de documents (LAD) et de reconnaissance optique de caractères (OCR/ICR), de gestion de fonds multimédia et de moteurs de recherche. S'y ajoutent les distributeurs de scanners professionnels, les intégrateurs, prestataires de services et tiers de confiance, ainsi que les sociétés de conseil. +17% pour les intégrateurs et les prestataires de services L'étude « Documents et Flux numériques en France » souligne la sensible augmentation du chiffre d'affaires produit en 2006 par l'ensemble de ces acteurs, en progression de 15% par rapport à 2005 (+10% entre 2004 et 2005). Ce sont les intégrateurs qui s'octroient la part la plus importante du marché, 38 % (700 M€), et progressent le plus : +17% par rapport à 2005. Derrière eux, les éditeurs et distributeurs de logiciels (30 % du marché) ont réalisé une progression moins importante (+9% de leur chiffre d'affaires). Les éditeurs généralistes sont les plus nombreux (79%). Les fournisseurs d'outils de LAD et d'OCR représentent 12 % des offreurs et les éditeurs de workflow/BPM, 5%. Quant aux prestataires de services (26 % du marché total) et aux consultants (2%), ils ont également vu leur chiffre d'affaires augmenter dans de belles proportions en 2006 : respectivement +17% et +16 %. Enfin, ce sont les tiers de confiance (seulement 1 % avec 26 M€ en 2006) qui ont enregistré la plus forte augmentation de chiffre d'affaires : +20%. Open source et externalisation L'étude pointe également les nouvelles tendances du secteur : l'intérêt pour les logiciels libres, les prestations de numérisation et de capture qui s'externalisent, l'installation de la gestion de l'archivage de documents (record management) dans les logiciels de GED et, enfin, le développement des logiciels de messagerie. Le tout sur fond de dématérialisation généralisée et d'expansion des applicatifs en mode hébergé.