Non, les CDI et CDD ne sont plus les seules formes d'emploi du DSI. Face aux évolutions du métier et du contexte économique, d'autres solutions ont vu le jour telles que le portage salarial ou le temps partagé. Reste que ces derniers ne correspondent pas exactement aux mêmes besoins.

Le vrai-faux indépendant

« Être en portage salarial c'est être consultant sans avoir à s'embêter avec la partie administrative », raconte Jean-Philippe Levillain. Celui qui se définit lui-même comme un DOSI freelance a débuté sa carrière dans l'armée avant de devenir DSI dans la vie civile. Suite à la crise de 2008, il se retrouve sans travail. Mais plutôt que de chercher en vain un nouvel emploi à temps complet, il se tourne vers le portage salarial. « J'ai gagné en flexibilité mais je n'ai pas les problèmes administratifs liés au statut d'indépendant », explique-t-il. L'entreprise de portage salariale s'occupe de toute cette partie pour ses salariés portés.

« Ce sont les DSI et la société qui fixent les termes du contrat »

« Ce sont le DSI et la société qui définissent les termes du contrat, les congés, le salaire, etc. Nous nous occupons que de contractualiser la mission et rajoutons les charges », précise Michel Coutzicos, directeur commercial du Groupement Des Professionnels Autonome (GDPA), une entreprise de portage. Par le biais de ces dernières, les DSI ont ainsi accès à l'indemnisation de leur chômage pour les périodes de creux, ce qui n'est pas le cas des indépendants. « Non seulement nous avons l'esprit plus libre mais le portage salarial est également plus (...)

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