Avec 1010 emplois créés en 2004, mais aussi 573 emplois supprimés, soit un solde positif de 437 emplois pour 237 entreprises et un total de 12745 salariés, le bilan annuel de la technopole Rennes-Atalante reflète bien, selon les administrateurs de cette association d'entreprises, "l'évolution des entreprises de technologie du bassin rennais qui emploient majoritairement des ingénieurs et cadres". Ce bilan ne tient pas compte, en effet, des 370 emplois supprimés par ST Microelectronics (non adhérente à la technopole bretonne) visant essentiellement des postes de production. Pour autant, les créations nettes d'emploi sont attribuées essentiellement au secteur des technologies de l'information (+6,6% pour 376 emplois créés, principalement en SSII, contre 24 emplois en agro/bio/environnement, 10 dans le secteur santé et 65 dans les services). En 2004, 49% des 237 entreprises du panel affichent une croissance d'effectif, 32% jouent la stabilité et 19% ont réduit la voilure. La technopole recense 27 nouvelles implantations depuis novembre 2003. Dont le centre R&D ouvert par Texas Instruments (centre de compétences Java embarqué, applications multimédia) à la suite d'une collaboration avec les laboratoires Inria/Irisa de Rennes, ou encore la SSII Degetel, l'éditeur IMDS (GED), le cabinet de conseil et d'ingénierie Bertin Technologies. Mais aussi des "jeunes pousses" issues des vagues de licenciements des dernières années, telles que Embeddia lancées par des cadres du centre de recherche Philips Semiconductors, Kerlink regroupant huit ex-salariés de la R&D de Wavecom, Teamcast (13 personnes) dirigée par trois anciens de la société Itis/Harris Broadcast, ou Nextamp (15 personnes) initiés par des anciens d'Acterna et de Thalès Broadcast & Multimedia. Ces créateurs ont le plus souvent investi leur prime de licenciement dans cette nouvelle aventure, mettant à profit leur réseau professionnel et leur connaissance du marché pour réaliser rapidement du chiffre d'affaires et trouver de quoi financer leur développement. A noter, enfin, le dégel du capital-risque, avec 16 levées de fonds réalisées par des entreprises de la techopole pour un montant de 27 millions d'euros. Pour info: www.rennes-atalante.fr