Google Apps et ses fonctionnalités "rudimentaires" sont loin de pouvoir succéder aux suites bureautiques établies. On peut résumer ainsi les cinquante-cinq pages de l'étude réalisée par le Burton Group. Son titre "Google Apps en entreprise : coup de pouce ou coup d'arrêt à la carrière des architectes ?" donne d'emblée le ton. Celui d'une étude à charge contre Google Apps. Elle est publiée juste au moment où le nom de Google Apps commence à être connu et que Microsoft se prépare à lancer sa contre-offensive en ligne avec Windows et Office Live. Parmi les points faibles de Google Apps, le Burton Group souligne les suivants : - Document texte : Google Docs ne permet pas de créer une table des matières, des en-têtes, des bas de page et des notes de bas de page. - Tableur : Google Spreadsheet ne supporte pas les fonctions les plus sophistiquées et ne peut pas cacher des colonnes ou des lignes. - Enfin, il manque toujours à Google Apps un logiciel de présentation. En revanche, il lui reconnaît les points forts suivants : facilité d'utilisation, coût modique et, bien sûr, l'absence de problème de déploiement. Il demeure que pour une utilisation en entreprise, les analystes du Burton Group trouvent que l'offre de Google manque un peu de "professionnalisme". Tout en soulignant l'avantage d'un stockage centralisé des documents bureautiques, ils s'inquiètent du fait que Google ne garantit pas de continuité de service et se dédouane de toute responsabilité en cas de perte de données. Rien d'étonnant sur ce dernier point : tous les éditeurs s'exonèrent de leur responsabilité pour les dommages que pourraient occasionner les bugs de leurs produits.