Tout n'irait finalement pas pour le mieux au pays merveilleux de Google. Le géant des moteurs de recherche cessera-t-il ou non de collaborer avec ses prestataires ? La question se pose de façon de plus en plus pressante. Mais l'Américain aurait refusé de s'exprimer sur le nombre exact de sous-traitants concernés par des suspensions, et même la SEC (Securities and Exchange Commission), le gendarme de la bourse américaine, ne serait pas davantage parvenue à faire la lumière sur le sujet. C'est ce qu'indique le site du San Jose Mercury News, situé dans la Silicon Valley. En novembre dernier, une rumeur circulait déjà sur la toile, signalant que Google avait décidé de stopper sa collaboration avec quelque 10 000 sous-traitants. Une information aussitôt démentie par la direction de la firme de Mountain View. Sergey Brin, l'un des cofondateurs jugeant le nombre de sous traitants évoqué beaucoup trop élevé. Toutefois, dans un courriel adressé à la rédaction de Lemondeinformatique.fr, le service communication précisait : «Nous réduisons le nombre de nos sous-traitants depuis déjà un an et nous y travaillons toujours. Et même si nous pensons maintenir la collaboration avec nos prestataires, nous estimons cependant que nous pouvons en réduire le nombre en décidant, par exemple, de ne pas renouveler certains contrats. » D'après un document transmis par Google à la SEC, l'entreprise emploierait actuellement environ 4 300 collaborateurs externes et temporaires. Reste qu'il est difficile d'évaluer le nombre exact de collaborateurs externes qui oeuvrent pour le compte de Google, la liste incluant toutes les personnes qui sont employées par des sociétés externes, depuis le jardinage jusqu'à l'assistance technique ! Mais certaines choses sont sures, selon le Mercurynews : Google a fermé plusieurs de ses célèbres cafétérias, annulé un fastueux voyage de ski d'entreprise, et cessé de verser à ses salariés une prime de Noël de 1 000 $...