La réponse du berger à la bergère ? Deux mois après Apple qui a annoncé investir 10 milliards de dollars dans ses datacenters aux Etats-Unis, c'est au tour de Google de se jeter à l'eau. La firme de Mountain View pousse cependant le curseur financier un peu plus loin que la firme à la pomme avec un investissement de 13 milliards de dollars prévu cette année dans la construction de nouveaux datacenters, mais également l'expansion d'autres centres de calcul existants.

« Ces nouveaux investissements vont nous permettre d’embaucher des dizaines de milliers d’employés et de créer plus de 10 000 nouveaux emplois dans le secteur de la construction dans les États du Nebraska, du Nevada, de l’Ohio, du Texas, de l’Oklahoma, de la Caroline du Sud et de Virginie », a précisé le CEO de Google, Sundar Pichai.

Pas encore de datacenter Google en France, jusqu'à quand ?

Au-delà de ses promesses d'embauches pharaoniques - sans précision sur la nature des contrats proposés - cette annonce d'investissements massifs de Google est tout sauf le fruit du hasard. Elle intervient effectivement au moment où ses rivaux directs, AWS et Microsoft, mettent également les bouchées doubles pour étendre au maximum leurs capacités cloud. Rappelons toutefois que par rapport à ses deux grands rivaux, Google ne possède toujours pas de datacenter en propre en France - mais c'est le cas en Belgique, Irlande, Pays-Bas et Finlande - ce qui n'empêche cependant pas de très grands groupes industriels européens, comme Airbus, de recourir à ses services collaboratifs et bureautiques.

En parallèle, le géant américain du cloud promet de nouveaux investissements « dans l'énergie » comme cela avait été le cas récemment avec la mise en oeuvre de fermes d'1,6 million de panneaux solaires dans les Etats du Tennessee et de l'Alabama.