Les clients et les partenaires étaient nombreux à répondre présent à l'invitation de HDS pour son évènement Hitachi Information Forum qui se déroulait à Paris. Dès le discours d'ouverture, Emmanuel Villion, vice-président EMEA Région Sud de HDS, a parlé de transformation de l'IT autour de ce que le constructeur appelle « la troisième plateforme ». Un terme emprunté à IDC qui englobe les futurs enjeux des DSI, mobilité, réseaux sociaux, big data et cloud.

Face à ces défis, la stratégie de HDS a un peu évolué ces dernières années, constate Michel Alliel, directeur marketing Produits & Solutions pour la France. « Aujourd'hui, nous avons 3 lignes stratégiques, le stockage, le file & content et l'information ». Sur la partie stockage qui est le coeur de métier de HDS, « 2013 a été la maturité de la technologie flash, nous nous sommes associés avec Intel pour l'achat de puces et nous avons construit notre propre micro-contrôleur pour maîtriser l'accélération des performances via le protocole Flash Accelerator et la compression ». Il ajoute que cette technologie évolue en capacité. « Nous sommes aujourd'hui sur des plaques de 3,2 To mais bientôt, nous proposerons 6,4 To. Demain, nous devrions avoir de la flash sur l'ensemble des offres convergentes ».

Orientation vers le compute, le cloud et la gestion de contenu


Cette convergence est un autre aspect poussé par HDS autour des systèmes intégrés, Unified Compute Plateform. « Cela fait suite à 4 ans d'efforts pour porter nos solutions sur des environnements x86. Nous réalisons nos propres serveurs avec les derniers processeurs Intel Xeon, ainsi que le stockage. Seule la partie réseau est réalisée en collaboration avec des partenaires comme Brocade ». Ces appliances sont par ailleurs optimisées pour certaines applications comme SAP HANA ou de la pré-production. « Elles répondent à des exigences en matière budgétaire (baisse du TCO), de flexibilité et de management unifié ». Il s'agit d'un axe de travail fort pour l'année à venir de la part du constructeur japonais pour accompagner les entreprises dans la transformation de l'IT.

Autre volet, le cloud avec notamment une orientation vers le cloud hybride mêlant l'aspect privé et public. « Traditionnellement, nous étions fournisseurs de solutions à des opérateurs, aujourd'hui les clients intègrent le cloud dans leur contrat ». Il cite sans le nommer un client qui a passé commande de 100 000 boîtes mails. Pour répondre à ce type de besoin, HDS s'est doté d'une offre de cloud public baptisée cloud 360 et qui n'est disponible qu'en Asie et aux Etats-Unis. Une situation qui va changer en 2014 avec un plan d'ouverture de plusieurs datacenters en Europe. En France, un datacenter dans la région parisienne va ouvrir dans le courant 2014, nous a confirmé Michel Alliel. Il admet qu'avec l'affaire Prism, « il est devenu impératif d'avoir un datacenter dans chaque pays adressé ».

Enfin, la gestion de contenu est aussi un volet important de la stratégie de HDS, avec « la transformation des fichiers en objet au sein de content stores », explique Michel Alliel. Cette démarche répond à trois besoins : l'archivage patrimoniale, la gestion du poste de travail (suppression des backups pour aller vers de la sauvegarde hybride sur du cloud) et la capacité à fournir du stockage à la demande. Le dirigeant rajoute une dernière voie en devenir : « faire de l'analytique sur les métadonnées via un traitement Hadoop ».