Le Tour de France actuel mené par HP est l'occasion pour ses dirigeants de préciser les contours de la nouvelle organisation. Mais justement. Depuis quelques années existent deux Tour de France, un pour les PC, un autre pour les imprimantes. Une séparation qui s'est justifiée il y a quelques années, la spécialisation permettait de mieux vendre, elle avait du sens et a permis à HP de devenir n°1. Mais cette spécialisation est allée trop loin, entraînant trop de complexité.

A la place, Meg Whitman lance un processus de fusion entre PSG, la division PC et IPG la division printing. En fait, il s'agit de beaucoup plus que d'un rapprochement administratif destiné à réduire les coûts. « Nous avons trois objectifs, plaide Michael Albala, directeur commercial réseau partenaires grand public et professionnel de PSG : le plus important c'est de retrouver de l'agilité, ensuite nous devons innover et enfin couvrir des zones qui ne l'étaient pas suffisamment. »

« j'ai recruté 12 personnes  de plus »

 Sur le 1erpoint HP, comme toute entreprise vit des cycles. Celui de la spécialisation a peut-être rigidifié l'organisation et l'a rendue opaque à l'extérieur. Le rapprochement permettra d'aller vers la notion de guichet unique pour les partenaires comme pour les clients. Une révolution déjà entamée. « L'an passé, déjà, j'ai recruté 12 personnes  de plus au marketing channel, il y en avait déjà 30. Douze sont en région, 6 pour les imprimantes, 6 pour les PC, à Lille Nantes, Strasbourg, Lyon, Aix, Toulouse ».

L'innovation est un maître mot dans la politique de Meg Whitman. Les PC en mai, avec une grande conférence à Shangaï et les imprimantes fin août, vont vivre une révolution promet la direction commerciale. Un renouvellement profond destiné à accroître la valeur des produits, donc la marge pour le channel, et à effacer l'image de PC condamnés à un déclin historique, en tout cas sur les marchés matures.