Automated Operation 1.0. Avec ce nom et ce numéro de version, HP affiche à la fois ses ambitions et leur état d'avancement. Le numéro un mondial commence à assembler les briques d'administration qu'il a acquises au cours des 16 derniers mois avec le rachat d'Opsware et de Mercury Interactive. Associés à l'outil de supervision OpenView et à celui de gestion de parc de Peregrine, les outils d'automatisation de tâches d'Opsware et de management de Mercury, constituent un ensemble qui a vocation à répondre à tous les besoins d'une DSI en matière de gestion de son système d'information. A terme, Automated Operation pourra permettre d'appliquer des modifications sur l'ensemble des briques systèmes. L'ensemble repose sur le référentiel de gestion de configuration Universal CMDB (Configuration Management DataBase) de Mercury. Quant à la mise en oeuvre et à l'automatisation de la gestion des événements, elle est conforme à ITIL v3. HP a pris soin d'annoncer que les différentes composantes d'Automated Operation sont des web services. Autrement dit, chacune demeure indépendante les unes des autres. Ce type d'offre intéresse avant tout les grands comptes d'une dimension respectable : à partir de 5000 salariés. A terme, l'attrait de réaliser d'importante économie de personnel en automatisant les tâches d'administration devrait toutefois séduire des entreprises de taille plus modeste. Outre HP, quatre sociétés lorgnent sur ce marché de l'automatisation des tâches d'administration : BMC, Computer Associates (CA) et IBM. Sachant qu'EMC est aussi présent dans le domaine de l'automation de l'administration des tâches de gestion des ressources de stockage, un domaine qu'Automated Operation d'HP englobe également.