Hyperloop Transportation Technologies, start-up américaine concurrente d'Hyperloop One qui travaille aussi sur un projet permettant de déplacer des des tubes des capsules propulsées par champ magnétique, jusqu'à près de 800 km/h a mis un pied en France. Plus précisément sur le site de l'ancienne base aérienne de Toulouse-Francazalson après une première phase de travaux d'aménagement fin février. Un premier camion a livré des premiers éléments en provenance d'Espagne d'un futur démonstrateur comme l'a indiqué la Dêpeche du Midi dont des pièces de tube de 20 mètres de long, 4 mètres de haut et pesant 65 tonnes.

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La construction d'une piste d'un kilomètre montée sur des pylônes de près de six mètres de hauteur doit débuter sur le site de Toulouse-Francazal en novembre 2018. (crédit : Hyperloop)

« Cette première piste de 300 mètres est temporaire, elle doit nous permettre de démarrer immédiatement les essais dans le cadre de nos projets de recherche et développement. Elle ne sera pas montée sur pylônes. Puis, le temps d'achever les travaux de dépollution du site, nous pourrons commencer les travaux de la piste d'essai de 900 mètres », a confié un responsable d'Hyperloop TT à notre confrère. Pour la construction de ces infrastructures, un accord entre l'Etat (propriétaire du terrain), Toulouse Métropole et la société Hyperloop TT a été conclu. « L'Etat met à disposition pour 600 000 euros le mess des sous-officiers en cours de rénovation ainsi qu'une partie de la voie royale destinée à accueillir le tube nécessaire pour mener les essais des capsules d'Hyperloop », explique La Dépêche. « Toulouse Métropole assurera la phase de dépollution chimique et pyrotechnique pour un montant de 300 000 €, montant qui sera ensuite retranché du prix reversé à l'Etat. »